Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Après une bonne nuit de sommeil, nous nous réveillons à 8 heures...

grâce au réveil, vous vous en doutez bien !

Nous passons à la douche à tour de rôle, puis, nous descendons prendre le petit déjeuner.

La salle à manger est déjà bien remplie, difficile de trouver une table propre !

La clientèle de cet hôtel est essentiellement africaine,

nous sommes les exceptions qui confirment toutes les règles.

Albert ne passe pas inaperçu avec ses deux gazelles !!!

Nous saluons la dame de la réception en déposant notre clé.

Nous récupérons la voiture et nous sortons sans encombres de Casa.

Il est un peu plus de 10 heures et la circulation est déjà dense ! Ça promet !!!

Nous profitons du beau temps pour flâner et admirer les paysages

et les scènes insolites tout au long de la route.

120 kilomètres plus loin, nous entrons dans Khouribga !

Je n'imaginais pas une ville si grande, je suis surprise.

Nous scrutons les panneaux pour nous diriger vers l'hôpital où Béatrice est née,

et dans lequel son père était infirmier.

Deux vigiles nous observent quand nous nous approchons des grilles.

Il est interdit de prendre des photos,

mais un des deux pose la question

à une femme médecin qui sort juste à ce moment-là !

Est-elle sensible à ce que lui explique Béatrice ?

Toujours est-il qu'elle lui accorde l'autorisation de prendre des photos,

mais seulement de l'extérieur de l'enceinte. Il faut s'en contenter !!!

Nous trouvons l'ancien quartier européen et nous y faisons un tour en voiture...

Nous tournons un peu en espérant tomber par hasard sur la rue où ils habitaient...

mais il ne faut pas rêver ! Nous trouvons l'église où elle a été baptisée.

Nous repassons par le centre ville en voiture pour chercher un restaurant.

Nous garons la voiture

et nous partons à la recherche d'un endroit sympathique pour déjeuner.

Nous pénétrons dans des petites ruelles et nous découvrons ce que nous cherchons.

Nous partageons un tajine de poulet au citron.

Il est délicieux ! Nous finissons par un thé à la menthe.

Puis, pour digérer, nous déambulons lentement dans la médina

à la recherche d'une boutique dont lui a parlé sa maman.

Le hasard fait bien les choses,

ou les explications de Madame Vidal étaient très précises...

toujours est-il que nous retrouvons la "galerie".

Le propriétaire n'est plus de ce monde,

mais son successeur a connu le papa de Béatrice

et parle de lui en des termes élogieux.

Quelle émotion pour elle !

Il faut songer à reprendre la route si nous ne voulons pas arriver de nuit.

Le retour est plus rapide que l'aller, grâce à l'autoroute ! Tant mieux !

Nous sommes ravis de notre journée.

Nous avons la chance de trouver une place juste en face de l'hôtel,

la voiture n'en bougera plus jusqu'à notre départ...

A l'heure du dîner, nous nous dirigeons à pied vers la médina.

Devant les remparts, nous sommes abordés par un passant qui nous conduit dans un dédale de ruelles.

Il nous fait découvrir un petit troquet dans lequel jamais aucun Européen n'a mis les pieds !!!

Nous sommes observés comme des bêtes curieuses... mais ça ne nous gêne pas !

Ce qui nous dérange, c'est que, pour nous libérer une table, un des jeunes serveurs déplace un client qui se blesse quand il lui retire la chaise ! Nous nous excusons, mais il ne nous en tient pas rigueur. Il faut parlementer pour qu'il accepte que nous lui offrions son repas.

Nous prenons place, notre "guide" aussi, et nous dégustons des brochettes servies dans un demi pain rond  agrémentées d'une sauce pimentée. C'est un vrai régal !!!

La nuit nous enveloppe quand nous quittons les lieux, heureusement que nous ne sommes pas seuls pour retrouver la sortie ! Notre guide veut nous appeler un taxi pour que nous rentrions à l'hôtel, mais nous préférons marcher. Il fait bon ! Ça nous permet de jeter un œil sur les étals devant lesquels nous passons. Je fais même l'acquisition de jolies poteries. La jeune femme qui les vend me remercie chaleureusement.

Cette belle journée s'achève, nous rentrons fatigués mais contents.

Albert passe le premier à la salle de bains, il se couche et s'endort immédiatement.

Béatrice et moi, nous bouquinons avant d'éteindre les lumières.

Je vous souhaite une bonne nuit et je vous dis à demain... Incha'llah !!!