Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

A 9h10, nous sommes prêts à monter sur la terrasse pour prendre le petit déjeuner.

Aujourd'hui encore, le soleil brille et le ciel bleu est magnifique...

Pourtant, la météo prévoyait de la pluie... cherchez l'erreur !

Nous rendons les clés de nos chambres vers 10h30 et nous prenons la route pour rentrer à Agadir.

Albert voulait voir Imsouane à l'aller, mais comme nous avons été déroutés, il nous propose d'y aller. Oh là là ! La route !!!... Elle est sinueuse, étroite... et longue !

Christine, à l'arrière, n'est pas tranquille, elle nous avait bien dit qu'elle avait le vertige. Elle s'allonge à moitié sur le siège pour ne pas voir le précipice.

Nous arrivons enfin ! Ouf ! Mais quelle déception ! On ne voit que des constructions non achevées, c'est tout. Albert se dirige vers le bord de la falaise, nous y voyons un camping, puis, plus bas, nous découvrons le port. Nous trouvons une place pour nous garer et nous y allons à pied. Nous assistons au retour de deux barques de pêche. Le travail d'équipe est impressionnant. Albert prend des photos en espérant qu'elles refléteront ce que nous voyons...

Dommage pour moi, mais une odeur de poissons flotte dans l'air, ce qui est normal direz-vous, puisque nous sommes dans un port, mais je sens peu à peu un malaise monter... Oh non ! ça ne va pas recommencer !

Je m'éloigne en laissant Albert et Christine profiter de la vue ! J’essaie de respirer à pleins poumons pour faire céder la nausée.

Je suis encore un peu barbouillée quand nous remontons dans la voiture, mais ce n'est rien, ça va passer !

Nous avons du mal à sortir du village, il y a des chantiers partout, sans un seul panneau indicateur. Il faut demander de l'aide à un habitant pour retrouver notre route.

Le chemin est moins long pour rejoindre la route d'Agadir, et surtout moins accidentée et pas du tout en à pic...

Nous nous arrêtons à Tamri pour le déjeuner. C'est jour de couscous, mais ni Christine ni moi ne sommes emballées par le choix du resto...

Un bus est garé devant la terrasse et envoie ses gaz d'échappements pendant que le garçon nous apporte nos assiettes. Il voit que nous sommes gênés, et va demander au chauffeur de bouger son véhicule. Celui-ci s'exécute immédiatement.

Seul Albert mange de bon cœur, il est contrarié de nous voir "chipoter" dans nos assiettes...

Nous ne prenons même pas un café et nous remontons en voiture très vite.

Le reste du voyage se fait dans un silence pesant !!!

Arrivés à la maison, Christine et moi vidons nos valises respectives, puis nous nous installons au salon. Nous reprenons nos ouvrages, Albert allume son ordi.

Nous passons la soirée devant la télé après le repas.

Nous ne nous éternisons pas pour tenter d'oublier cette journée peu agréable.

Je vous dis à bientôt... Incha'llah !