Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Nous allons chercher Claudette et Christian qui nous attendent devant le camping municipal. Ils sont venus en quad. Pratique... pour ne pas à déplacer le camping-car !!! Ils nous suivent, nous les emmenons à la maison. Ils peuvent garer leur "machine" devant la maison, tant mieux !

Nous leur faisons faire le tour de la maison avant de prendre place au salon pour l'apéro. Puis, nous leur proposons de les emmener pour le couscous du vendredi à la "Médina de Coco Polizzi" qu'ils ne connaissent pas !

Avant d'aller à la médina d'Agadir, nous nous arrêtons à "Kasbat Souss", où ils pourront voir des artisans au travail. Nous sommes sollicités par tous les commerçants devant lesquels nous passons, qui nous connaissent depuis longtemps. Ils ont de beaux articles, mais on ne peut pas se laisser tenter par tout... Nous apercevons Meziane, l'herboriste, et nous allons le saluer. Il semble content de nous voir, nous le sommes nous aussi !

Nous traversons le site pour leur faire découvrir une originalité... : des meubles faits avec des pneus. Nous faisons la connaissance du créateur qui nous explique son travail. Il nous indique que son atelier est situé à Tiznit, et nous propose de nous y arrêter quand nous irons en balade dans le sud. Nous sommes impressionnés par l'originalité des articles qu'il propose.

Il est tard quand nous quittons les lieux, il est temps d'aller déjeuner.

Arrivés à la Médina d'Agadir, nous demandons s'il n'est pas trop tard pour être servis. "Makayne mouchkil" nous répond le garçon à qui on s'adresse. Il nous dirige vers une table partiellement ensoleillée. Chacun choisit sa place, et nous passons notre commande. Nous discutons en attendant que nos plats arrivent. Claudette et Christian nous disent qu'ils sont admiratifs devant l'architecture de l'ensemble. C'est vrai que c'est très beau, on ne s'en lasse pas.

Dommage que les artisans désertent les lieux ! Il y a trop peu de visiteurs et d'acheteurs, ils ne gagnent donc pas suffisamment leur vie pour payer le loyer et n'ont pas d'autres options que de s'installer ailleurs.

Nous voyons arriver le serveur avec plaisir. Nous attaquons dès que la 4^e assiette est posée sur la table. Il ne manque rien ; un deuxième serveur apporte le bouillon et le tfaya (fondue d'oignons et raisins secs) que nous aimons tous. Ah si ! il manque quelque chose : le lben (petit-lait fermenté) ! Ils nous ont déjà expliqué qu'ils n'en proposent pas, car les Français et Européens qui viennent manger le couscous ne l'aiment pas. Dommage, parce qu'Albert et moi, nous aimons beaucoup ça !!! Mais ce n'est pas grave, ça n'enlève rien au goût du couscous que nous apprécions tous. Il est délicieux ! Le serveur passe de temps en temps pour s'assurer que tout va bien. Nous manquons de vocabulaire pour lui dire que nous nous régalons ! Il faut dire qu'il est excellent ! Nous ne sommes pas raisonnables, ni les uns ni les autres... et nous craquons pour le dessert : tartes au citron ou aux fraises ! Ça aussi, c'est trop bon !!!

Nous terminons par un thé pour Claudette, des cafés pour les hommes

et, bien sûr, inutile de vous le dire, un nouss-nouss pour moi !

C'est avec le ventre bien rempli que nous entreprenons une balade dans les ruelles de la médina. Nous allons saluer le peu de commerçants encore ouverts, puis, nous nous arrêtons chez une petite vendeuse de vêtements traditionnels, de chèches, de saraouels, de gandouras, etc. Plus loin, nous sommes abordés par un bijoutier. Ils ont le chic pour nous faire craquer, ces commerçants ! Il passe à mon poignet un bracelet, accroche à mon cou le collier assorti, sans oublier les boucles d'oreilles ! La parure est faite d'améthystes dont la couleur est la même que le chemisier que je porte ! Ça me plaît beaucoup, et les commentaires de nos amis m'incitent à demander à Albert s'il accepte de me les offrir !!! Il fait semblant de se faire prier, puis se retourne vers le bijoutier pour conclure l'affaire ! Merci, Albert Chéri !

Nous nous dirigeons vers le parking pour reprendre la voiture. Nous rentrons à la maison, avec l'intention d'offrir un rafraîchissement à nos invités. Claudette est trop fatiguée, elle n'aspire qu'à une chose : rentrer au camping. Nous essaierons de nous revoir avant leur départ d'Agadir.

Je vous souhaite une bonne nuit. Je vous dis à bientôt... Incha'llah !!!