Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Lundi matin... 7h ! le réveil sonne ! allez... debout !
Nous prenons rapidement le petit déjeuner, puis, après les douches, nous fermons la maison et nous partons à la recherche d'un taxi. Nous en trouvons un à hauteur de la mosquée, il nous conduit jusqu'à la gare routière : nous partons à Essaouira... en bus !
Nous ne partons pas seuls : Bernadette, Véronique et Philippe viennent avec nous. Nous attendons longtemps avant que le bus n'arrive. Nous sommes déçus, c'est un véhicule "vieillot", espérons que le voyage se passera bien tout de même. Le car se remplit peu à peu. Quand il se met enfin en route, avec 20mn de retard, il est bondé. Notre surprise est grande quand le chauffeur s'arrête encore, et que de nouveaux passagers montent à bord. Ils n'ont pas d'autres solutions que de prendre place dans l'allée centrale, soit sur un coussin posé sur une marche, soit sur des petits tabourets en plastique. Ça nous laisse sans voix, ils sont 10 dans la travée...
Après 3h30 de voyage, nous arrivons enfin à Essaouira. Nous récupérons nos bagages, et nous nous dirigeons vers le riad où nos chambres, réservées par Internet, nous attendent. Nous sommes agréablement surpris par les lieux. C'est très coquet, très joliment décoré, le personnel est très gentil, et c'est idéalement placé. Nous allons pouvoir circuler en médina sans problème.
Nous posons nos bagages dans nos chambres respectives, et nous partons à la recherche d'un restaurant, il est 14h15.
Le vent est fort, il fait froid dès que nous sommes à l'ombre. Dommage !
Albert et moi allons devoir nous dépêcher, nous avons rendez-vous chez Karim, notre coiffeur préféré. Le hasard nous conduit à proximité de son salon, le restaurant que nous choisissons est sur la même place, juste en face de son salon de coiffure.
Nous passons commande, mais l'attente est un peu longue, Albert va donc prévenir Karim que nous serons un peu en retard... Grrr, on n'aime pas ça !!!
A 15h15, j'ai terminé, je traverse la place. Karim termine de raser un client, il me voit à travers la vitrine et vient m'accueillir sur le pas de la porte.
Nos retrouvailles sont poignantes, nous sommes contents de nous revoir.
Il m'installe confortablement sur le fauteuil... et c'est à lui de jouer !!!
Comme à chaque fois que je lui confie ma tête, je suis satisfaite du résultat !!!
C'est ensuite au tour de Bernadette de se faire couper les cheveux, puis c'est Albert qui passe entre les mains de Karim. Pendant qu'il se fait coiffer et raser, nous partons à l'assaut des ruelles de la médina. Albert nous rejoint sur les remparts.
Nous marchons beaucoup, nous passons d'une boutique à l'autre. Nous allons voir les bateaux bien sûr, et les pêcheurs qui vendent le produit de leur pêche.
La journée a été longue, nous allons diner dans un charmant restaurant avant de retourner au riad. Fait exceptionnel, nous nous couchons à 22h30 !!!

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Mardi matin... 8h30, le réveil sonne. Nous avons rendez-vous pour le petit déjeuner. Nous nous douchons, et nous montons sur la terrasse. Nos amis sont déjà attablés.
Il fait beau, le soleil est déjà chaud, quel plaisir d'être là !
Les hommes vont acheter nos billets pour le retour. Pendant ce temps nous allons errer dans les ruelles. Nous les retrouvons sur le port. Les bateaux sont rentrés, les badauds sont nombreux à les attendre.
Albert a pris froid hier, nous allons à la pharmacie pour acheter quelques médicaments pour soulager son mal de gorge.
Le bus part à 14h30, nous devons être à la gare routière 30 minutes avant pour l'enregistrement des bagages. Nous récupérons nos bagages, nous réglons la note et nous partons à la recherche d'un restaurant. Nous choisissons un petit snack, tout près de la gare, où nous mangeons un délicieux poulet aux olives.
 À 14h, nous nous asseyons sur les bancs devant la gare. Le soleil est toujours aussi généreux. Aujourd'hui il n'y a pas de vent, il fait très bon !
Le voyage sera plus agréable qu'à l'aller, le bus est en bien meilleur état. Nous sommes confortablement installés, le bus n'est pas bondé. À Tafanar, après une heure de route, le chauffeur annonce un arrêt de 15 minutes. C'est original ! De vigoureux coups de klaxon sont nécessaires pour faire remonter les voyageurs à bord. Le chauffeur vérifie que tout le monde a repris sa place et il redémarre.
Nous arrivons à Agadir vers 18h. Nous avons un peu de mal à trouver un taxi, tous ceux qui passent sont occupés. Hep... en voilà un !
Ça y est... nous sommes à la maison ! On verra demain pour vider la valise... on se pose un moment avant d'allumer les ordis, puis nous grignotons devant la télé.
Je vous souhaite une bonne nuit et je vous dis à bientôt, Incha'llah !