Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Le réveil sonne à 8h, et, pour une fois, je me lève immédiatement. Je ne dois pas perdre de temps, j'ai de la cuisine à faire.

Nous descendons donc pour préparer et prendre le petit-déjeuner sur la terrasse. Je vais rapidement prendre ma douche, et dès 9h30, je prépare mes ingrédients. J'ai décidé de préparer un plat qu'Albert ne connaît pas, et qui me fait faire un sacré retour en arrière ! Maman, toi, tu vas comprendre pourquoi...

Je vais préparer une épaule d'agneau au cumin, cuite à la vapeur, que j'accompagnerai de pommes de terre cuites dans le bouillon et de flageolets.

Je n'en ai pas remangé depuis... 1971, mais peut-être que mes souvenirs me trompent.

À Portiragnes, Georges a parlé de cette recette. Évelyne, sa femme, a dit que c'était excellent.

Me voilà donc prête pour confectionner ce plat. Je prends le couscoussier dans lequel je verse de l'eau avec des cubes-bouillons de mouton, du sel, du poivre... et c'est tout ! Allez hop, sur le feu !

Dans la partie supérieure, je place l'épaule à laquelle sont encore accrochées les côtes. Je sale la pièce de viande, je la poivre et je l'enduis de kamoun (cumin). Le bouillon commence déjà à frémir, je pose le couvercle sur le couscoussier et je l'oublie... pendant 3 heures !!!

Le reste du repas n'a rien d'original, je ne vais donc pas vous ennuyer avec les détails. Pour terminer, je prépare des coupes dans lesquelles je détaille en boules la pastèque et un melon. Je leur trouve une place dans le frigo, ce sera agréable de manger ce dessert frais et léger.

Voilà, tout est prêt, notre invitée peut arriver.

Albert va chercher Marie qui n'a pas de moyen de locomotion. Ils arrivent vers midi 30. La bonne odeur de la viande se répand sur la terrasse et les met en appétit. La table est mise, nous pouvons commencer par les hors-d’œuvre. Marie et Albert me félicitent pour mon plat de viande. C'est vrai que c'est bon ! Elle est bien fondante, grâce à ces 3 heures de cuisson. Ils apprécient aussi les pommes de terre qui ont bien pris le goût du bouillon.

Les coupes de fruits passent facilement, c'est tellement frais !

À la fin du repas, je prépare un thé à la menthe que je réussis bien, pour une fois. Nous dégustons, pour l'accompagner, les pâtisseries marocaines que Marie a apportées. Hmmm, c'est tellement bon !

Je débarrasse la table, mais nous restons un long moment sur la terrasse pour discuter. Quand la chaleur se fait plus étouffante, nous rentrons dans le salon. Nous prenons un jus de fruits pour nous rafraîchir, et vers 17h, Marie prend congé. Elle veut prendre un taxi, car elle doit retrouver une connaissance près de la mosquée du Talborjt. Mais Albert l'y conduit, il n'y en a pas pour longtemps. Pendant ce temps je fais la vaisselle, puis je me pose. Ouf, j'ai mal au dos.

Soirée ordi, puis télé... rien à dire donc !

Je vous dis simplement à bientôt, Incha'llah... !