Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Bouleversés par les tragiques événements survenus à Paris ce vendredi 13,

nous ne pouvons qu'apporter notre soutien virtuel aux familles des victimes de ce massacre innommable,

et souhaiter beaucoup de courage aux trop nombreux blessés.

Difficile de reprendre nos écrits qui peuvent sembler... un peu trop "légers",

mais la vie est la plus forte et elle reprend son cours...

Donc, ce matin, nous préparons le petit-déjeuner que nous prenons sur la terrasse,

le ciel bleu est lumineux ! Les façades des maisons alentours sont baignées de soleil.

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Bonne fête Albert chéri,

et Joyeux anniversaire à notre chère Aline.

Je vous embrasse tendrement !

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La ville d'Agadir semble désertée, sauf devant les hôtels où les bus attendent les touristes... Nous sommes surpris !

Nous allons déjeuner chez "Daffy" pour déguster une pastilla aux pigeons que nous avons commandée vendredi.

La place des orangers est vide, et, au restaurant, il n'y a pas grand monde... un client est attablé à l'intérieur, et un couple a pris place sur la terrasse.

M'Bark, qui est seul aujourd'hui à assurer le service, nous accueille et nous installe dehors, il fait tellement beau ! Nous saluons nos voisins, un couple mixte qui, comme aussi tous nos amis marocains, nous assure de leur compassion pour le drame qui s'est déroulé en France.

M'Bark nous apporte notre commande. Rien que le visuel est très prometteur.

Il s'en dégage un fumet des plus agréables... nous allons nous régaler !!!

La pastilla est excellente, et nous pouvons dire que nous ne regrettons pas notre choix !

Nous continuons notre "repas marocain" avec des oranges à la cannelle

et un thé à la menthe

que M'Bark nous sert accompagné de pâtisseries marocaines.

Hmmm ! trop bon !!!

Après avoir réglé l'addition et embrassé affectueusement M'Bark, nous passons à Charaf pour rapporter à Geneviève et Bernard un petit travail de couture qu'ils m'avaient confié mercredi...

Ils nous remettent deux livres sur Agadir, le premier de 1901 à 1945, et le second de 1945 à 1960, que nous leur avions commandés. Nous acceptons un café que nous prenons dans la cour de leur maison, puis, avant de rentrer à la maison, nous passons chez "Bricoma" ! Albert trouve ce dont il a besoin, il va pouvoir continuer à placer les tableaux au mur.

Le reste de la journée s'écoule doucement. Nous passons encore beaucoup de temps devant la télé et les ordis pour suivre les informations. Quelle tristesse !

Je vous souhaite une bonne soirée et une bonne nuit !

Et je vous dis à bientôt... Incha'llah !!!