Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Au revoir Casa... nous partons pour Rabat !

Après un délicieux petit déjeuner,

au cours duquel nous apprécions encore une fois les msemens...

nous remontons dans la chambre pour boucler les bagages.

Nous traversons la ville qui est déjà bien animée !

Nous ne prenons pas l'autoroute, pour profiter de la route côtière,

et nous passons par Mohammedia.

Nous faisons un tour de la ville que Béatrice ne connaît pas.

Puis, nous passons par le camping "L'Océan Bleu".

Nous sommes ravis de revoir Ali et Hicham, les deux frères qui gèrent le camping.

Nous faisons le tour du terrain.

Avant de repartir, nous acceptons le thé à la menthe qu'ils nous offrent,

et nous reprenons notre chemin !

Nous n'allons pas bien loin, car il est l'heure de déjeuner. Béatrice se régale avec un tajine de keftas, Albert se laisse surprendre par des pâtes à la carbonara, et moi, j'apprécie la fraîcheur d'un trio de salades marocaines. Un café pour Albert, et des nouss-nouss pour Béatrice et moi, et nous sommes prêts à reprendre la route.

Nous faisons une halte à la plage de Rose-Marie !

Aujourd'hui, ce sont les souvenirs d'Albert qui remontent à la surface !!!

Nous sommes en approche de Rabat,

puis nous traversons le Bou Regreg pour nous diriger vers Salé

où Albert a réservé un appartement meublé.

Nous nous éloignons vraiment trop du centre, ça nous semble bizarre.

Les coordonnées GPS sont-elles erronées ?

Nous arrivons dans une zone d'habitation récente :

apparemment, nous sommes arrivés !

Mais, nous sommes au bout du monde !!!

Nous contactons le propriétaire par téléphone... il habite en France !

Il nous donne les coordonnées du gardien

qui vient à notre rencontre très rapidement.

Le logement se situe au 2^e étage sans ascenseur.

J'ai l'impression que mon corps va se disloquer quand j'atteins enfin le palier.

Il n'y a rien aux alentours, il n'y a aucun service prévu,

on ne peut pas rester là !!!

Je ne me sens pas capable de monter et descendre ces escaliers

pendant les 2 prochains jours.

Albert prend rapidement la décision de recontacter le propriétaire

pour lui dire que nous ne pouvons pas rester dans son logement.

Moyennant un dédommagement de notre part,

il accepte la rupture du contrat virtuel que nous avions conclu !

Nous sommes soulagés... mais inquiets tout de même,

car il va falloir trouver un hôtel maintenant.

La nuit commence à tomber, ça complique tout.

La circulation dense ne nous facilite pas les choses,

nous n'arrivons pas à repérer les enseignes.

Albert est fatigué et agacé, il s'impatiente,

quand, enfin, il trouve une place pour se garer.

Avec Béatrice, ils s'en vont à la "pêche", je les attends dans la voiture.

Ils reviennent au bout d'un long moment, le cœur un peu plus léger :

ils ont trouvé un hôtel !

Nous contournons le pâté de maisons pour arriver devant l'établissement.

Une volée de marches nous permet d'atteindre la réception.

Nous sommes accueillis par deux jeunes gens qui parlent à peine le français.

Albert réserve une chambre pour trois, les prix ne sont pas les même qu'à Casa !!!

Nous déchargeons la voiture, et là commencent les complications,

car la voiture ne peut pas rester garée devant l'hôtel,

c'est une zone bleue, et, à partir de 8 heures du matin,

il faudra alimenter l'horodateur toutes les 40 minutes !

Le chasseur nous indique une rue où nous pouvons laisser la voiture...

Ouf ! Nous sommes soulagés,

et c'est plus sereins que nous montons prendre possession de notre chambre.

Waouh, elle a belle allure, nous sommes contents !

Nous faisons le tour du quartier à la recherche d'un petit restaurant.

Nous en trouvons un pas loin de l'hôtel,

et, d'un même mouvement, nous nous laissons tomber sur les fauteuils.

Pour terminer notre repas nous choisissons tous les trois un cappuccino.

Nous ne sommes pas déçus, non seulement il est beau, mais il est délicieux !!!

Nous sommes les derniers clients à quitter les lieux, comme souvent.

De retour dans notre chambre,

nous nous concertons pour établir le programme du lendemain.

Nous décidons de régler le réveil à 8 heures.

Après un passage à tour de rôle dans la salle de bains,

nous nous couchons rapidement.

Albert s'endort très vite, Béatrice et moi lisons avant d'éteindre la lumière.

Je vous souhaite une bonne nuit, et je vous dis à demain... Incha'llah !!!