Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

18 mars : Vendredi à Rabat !

Le réveil nous sort du lit et, comme chaque matin, c'est à tour de rôle que nous passons à la salle de bain.

Je fais une queue de cheval à Albert... ça pousse, mais il faut encore mettre un peu de gel pour discipliner quelques mèches !

 

Avant d'appeler un taxi, nous passons à la voiture pour qu'Albert prenne sa casquette. Heureusement, car le gardien lui dit que la voiture ne doit pas rester là, sinon elle risque d'être emportée à la fourrière ! Quelle galère, on n'a rien compris hier soir !!!

 

Nous devons trouver une solution. Nous grimpons tous en voiture, et nous contournons le pâté de maisons à la recherche d'un parking, puisque toutes les rues sont équipées d'horodateurs... Nous en trouvons enfin un et nous posons la voiture.

 

Albert est très énervé, il pense avoir perdu son téléphone... Heureusement, il le retrouve entre les 2 sièges !

 

Bon, ça y est, tout est OK maintenant ! On peut y aller !

 

On trouve rapidement un taxi qui nous dépose sur l'esplanade de la Tour Hassan et du Mausolée Mohammed V. La Tour est en pleine rénovation, mais nous sommes surpris de voir les portes du Mausolée fermées ! Puis, nous réalisons que nous sommes vendredi, et la grande prière nous oblige à attendre presque deux heures avant de pouvoir pénétrer dans la salle où reposent Mohammed V et ses fils Hassan II et Moulay Abdellah. Nous nous promenons tout autour du site, et les "photographes" s'en donnent à cœur-joie ! 

 

Béatrice et Albert vont se promener en dehors de l'esplanade

pour profiter de la vue sur Salé !

 

Lorsque les portes du Mausolée s'ouvrent enfin, nous suivons le flot des visiteurs.

Nous saluons les soldats en faction d'un signe de tête, ils nous répondent tous.

Ils acceptent d'être pris en photo.

 

Nous nous laissons "envelopper" par l'atmosphère des lieux.

Seules les prières d'un Imam résonnent dans la salle étrangement silencieuse,

malgré la foule.

 

Nous sortons sur l'esplanade ensoleillée, elle se vide en un rien de temps...

 

Nous hélons un taxi qui nous conduit aux Oudayas. Il est tard, et il serait bienvenu de trouver un petit endroit pour déjeuner. Nous sommes rapidement abordés par une femme qui sort d'un hôtel et qui nous conduit devant un restaurant bien trop chic à notre goût... On a beau lui avoir dit à plusieurs reprises que nous n'avions pas besoin de ses services, elle ne nous lâche pas et se fâche quand elle comprend enfin que nous ne lui donnerons rien ! Elle s'éloigne en nous insultant !!!

 

Nous arrivons enfin dans la médina et, tout en regardant les boutiques ouvertes, nous saluons les commerçants. Nous les assurons que nous repasserons après avoir déjeuné. Un homme attablé devant un thé à la menthe nous propose de nous conduire à un petit restaurant sympa où un délicieux couscous est servi ! C'est ce que nous cherchons, et nous nous laissons guider. Il ne demande rien d'autre que de pouvoir parler avec les touristes. Il est peintre en bâtiment et ne cherche aucun dédommagement, il nous laisse devant la porte d'un établissement typique.

 

C'est un petit riad tenu par deux amis et, malgré l'heure tardive, nous pouvons encore déjeuner. Nous prenons place dans une petite salle et nous voyons arriver avec plaisir un plat magnifique. Le fumet qui s'en dégage est très prometteur. Il est délicieux, nous nous régalons. Nous terminons par un thé à la menthe qui nous ravit les papilles.

 

Nous sommes prêts à nous rendre au jardin des Oudayas, mais avant, nous faisons une halte chez un ou deux commerçants. Je choisis des poteries qui iront très bien dans la salle de bains de l'étage, réservée à nos visiteurs...

 

Nous nous promenons dans les jardins des Oudayas, et nous prenons un thé accompagné de pâtisseries au "Café Maure". Cet endroit est prisé par tous les touristes et surtout vanté dans tous les guides. Ils oublient de dire que le personnel n'est pas du tout sympathique et qu'il n'est pas aisé de se faire servir !!!

 

Heureusement le reste de notre balade dans les ruelles nous permet de croiser des gens aimables et souriants. Un homme très classe nous emboîte le pas et nous guide jusqu'à une librairie-atelier présentant des livres, des peintures et des photos. Nous avons la chance de rencontrer l'artiste qui a élaboré l'album que feuillette Béatrice. Albert s'éloigne pour parcourir les rayonnages chargés de livres. Il revient avec deux bouquins de notre auteur marocain préféré : Fouad Laroui.

La nuit est tombée et, avant de quitter la Kasbah, notre guide nous conduit sur une place d'où nous pouvons embrasser d'un seul regard le port de Rabat et Salé.

 

Notre guide nous arrête un taxi qui nous dépose à proximité de notre hôtel.

De là nous nous dirigeons vers un quartier populaire

où nous débusquons un petit troquet

dans lequel nous nous régalons de brochettes de keftas,

servies dans un demi pain rond !

Oh là là ! que c'est bon !!!

 

Il est tard quand nous reprenons le chemin inverse.

De nombreux vendeurs de rue sont installés sur les trottoirs.

Nous discutons longuement avec l'un deux,

nous lui achetons même un cordon pour la tablette.

 

Arrivés à l'hôtel, nous ne traînons pas longtemps avant de nous coucher.

Albert s'endort très vite, et comme chaque soir,

Béatrice et moi, nous lisons un moment avant d'éteindre la lumière.

 

Je vous souhaite une bonne nuit et je vous dis à demain... Incha'llah !!! 



06/04/2016
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