Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

2 mars : Une journée à Sidi Ifni !

C'est le réveil qui nous sort d'un long sommeil réparateur.

Nous jetons un coup d’œil par la fenêtre, le spectacle qui s'offre à nous est toujours aussi époustouflant. L'hôtel est perché en haut d'une falaise et nous surplombons la plage. L'océan est en "colère", de gros rouleaux s'écrasent à un rythme régulier. Une brume épaisse enveloppe tout, on ne distingue même pas la ligne d'horizon.

Nous prenons notre douche, puis nous nous rendons dans la salle à manger pour prendre le petit déjeuner. Il est encore tôt pour le prendre sur la terrasse, nous avons peur d'avoir "froid"...

Le serveur termine avec les deux tables qui sont déjà occupées avant de venir nous demander ce que nous désirons. Albert prend un café noir, et moi, je lui demande du thé. Il apporte sur la table plusieurs coupelles contenant de la confiture de figues, du miel, de l'amlou, des olives noires, deux portions de vache qui rit, du pain, du beurre et des viennoiseries.

 

Pour ceux qui ne connaissent pas l'AMLOU, il s'agit du "Nutella marocain" !!!

(sans huile de palme !) :

"L'amlou est une préparation culinaire marocaine de la région Souss-Massa-Drâa à base d'huile d'argan, amandes ou cacahuètes.

C'est un fortifiant qui est servi au petit-déjeuner ou au goûter en pâte à tartiner sur du pain d’orge, de maïs ou de blé.

Il accompagne aussi toutes sortes de pâtisseries !"

(définition Wikipédia) 

 

 

Nous regagnons notre chambre pour boucler la valise avant de rendre la clef. Il est un peu plus de 9 heures quand nous mettons nos bagages dans le coffre, puis, nous allons chez Nelly et Gérard. Ils ont proposé de nous faire découvrir un bel endroit : Sidi Warzeg ! C'est un plateau dont le sol est recouvert d'un tapis de petites fleurs bleues. La route que nous empruntons avant d'arriver au site est bordé de larges étendues bleutées ; elles habillent le flanc de la montagne et le plateau où nous nous rendons. C'est beau !

Le soleil réussit à percer le brouillard, il chauffe dès qu'il apparaît.

 

Nous nous baladons un bon moment

avant de nous approcher du bord de la falaise pour observer l'océan.

Il est toujours furieux et les vagues éclatent

avec de grandes gerbes d'eau sur les rochers.

 

De retour en ville, au passage, nous pouvons observer les dégâts occasionnés par les fortes pluies de novembre.

Il est 12 h 30 quand nous arrivons chez Aïcha. Elle est ravie de nous revoir, et nous prie de nous installer au salon. Elle n'accepte pas d'aide en cuisine. Le couscous qu'elle a préparé sent bon. Nous prenons place autour de la table basse sur laquelle elle dépose le grand plat dans lequel chacun se sert. Certains d'entre nous l'accompagnent de leben. Nous la félicitons, il est très bon, les légumes sont fondants, nous nous régalons ! Selim, qui est à la maison pour une semaine encore, aide sa mère à desservir. Nous n'avons plus faim, mais Aïcha insiste pour que nous prenions un fruit. Nous finissons par du thé à la menthe, bien sûr !

 

Après cet agréable repas, nous faisons nos adieux. Nelly et Gérard louent leur maison pour encore quelques jours avant de partir vers Ouarzazate. Nous remercions Aïcha pour son accueil en promettant de ne pas trop tarder à revenir.

Nous ne pouvons pas quitter Sidi Ifni sans déguster des sfenjs. Il est malheureusement trop tôt, l'échoppe n'est pas encore ouverte. Dommage !

Avant de reprendre la route d'Agadir, nous faisons un tour dans le bas de la ville. Nous nous attardons un moment dans le quartier des anciens campings, où nous avons passé tant de bons moments ! C'est vraiment la désolation !!!

Sidi Ifni, comme Guelmim situé plus au sud, a beaucoup souffert : routes et ponts emportés, maisons détruites. Quel désastre ! L'oued, anormalement gonflé est sorti de son lit, emportant tout sur son passage, même les trois camping situés en bord de mer, dont il ne reste plus rien. Le quatrième a été épargné, on se demande comment c'est possible. Les eaux boueuses, charriant des tonnes de détritus l'ont contourné avant de se jeter dans l'océan.

 

Aïcha et Mohamed, dont la maison est située en hauteur, ont quand même subi la fureur de la tempête. Heureusement pour eux, ce n'est QUE le mur d'enceinte du jardin qui s'est effondré, mais inutile de dire qu'ils ont eu très peur ! Les pauvres, ils ont galéré avant de pouvoir faire remonter le mur !

Nous reprenons la route et nous nous dirigeons vers Tiznit. Nous passons par la montagne afin de ne pas suivre le même itinéraire qu'à l'aller. Nous repassons par Mirleft, c'est une ville que nous aimons beaucoup. Nous l'avons vu évoluer et s'agrandir d'année en année.

 

Nous n'avons pas eu "nos sfenjs" à Sidi Ifni, alors nous faisons une halte là où nous savons en trouver : à Tiznit !!! Un des deux vendeurs a fermé boutique, mais l'autre est fidèle au poste. Après notre achat, nous nous arrêtons à la terrasse d'un café pour les déguster. Hmmm, ils sont toujours aussi bons !

 

Allez, il est temps de rentrer maintenant !

 

Je vous souhaite une bonne soirée et une bonne nuit... Incha'llah !!!



09/03/2015
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