Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Depuis une semaine, nous sommes repartis... en chasse !

Nous sommes toujours à la recherche d'une maison de plain pied...

mais, à Agadir, c'est une denrée rare !

Après deux rendez-vous manqués, nous retrouvons Abderrahmane lundi, le 25 mai , vers 19 h. Albert n'est pas sûr d'avoir compris son explication, nous nous rendons vite compte que non !!! Nous remontons la rue située juste en face de la porte 6 du souk, et nous nous garons juste au pied de la Mosquée, comme indiqué ! Abderrahmane appelle pour nous demander où nous sommes, il est lui-même devant la mosquée ! Ah oui ? Ben nous aussi ! Quelqu'un a-t-il fait le compte des mosquées à Agadir ? Beaucoup, il y en a beaucoup, et bien sûr, nous ne sommes pas du tout devant la bonne !!! Après maints tours et détours dans le quartier, rendus compliqués par la circulation intense, nous arrivons enfin à nous rencontrer. Ah ! Heureusement ! car Albert était prêt à capituler...

Abderrahmane circule en scooter et nous le suivons tant bien que mal... Il se faufile entre les voitures, mais pour nous, c'est impossible. Nous arrivons enfin à destination. Nous entrons dans une résidence sécurisée située dans le quartier "Ryad Essalam". Nous saluons le gardien qui nous conduit dans une maison qui était destinée à abriter une école maternelle. Les travaux ont commencé, mais ils n'ont pas obtenu l'autorisation finalement. Tout est donc resté dans l'état...

Albert prend quelques photos des murs.

Le problème, c'est qu'il n'y a pas UN étage, mais DEUX !!!

Ouh là là ! C'est trop pour moi !!!

Le gardien passe un ou deux coups de fil, puis il nous guide vers un immeuble situé derrière l'hôtel Ibis. Il y a deux logements à voir. Nous ne visitons que celui du premier étage, car celui du rez-de-chaussée n'a que 2 chambres. L'appartement vient d'être refait, le volume des pièces est très appréciable, mais l'état de l'immeuble dans lequel il se trouve n'est pas... comment dire... très "ragoûtant" ! Inutile de se concerter, nous en arrivons à la même conclusion : ce n'est pas pour nous !

Jeudi soir, le 28 mai, nous avons de nouveau rendez-vous avec Abderrahmane à 19 h, pour visiter un rez-de-chaussée de villa, dans le quartier Founty. Nous le retrouvons sur le parking de Marjane, où nous prenons en charge Omar, le gardien de la villa que nous allons voir. Nous faisons rapidement le tour, et nous nous rendons vite compte que nos meubles ne rentreront pas, c'est trop petit ! Dommage !

Qu'à cela ne tienne, il en a une autre à nous montrer. Nous remontons tous en voiture et changeons de secteur, tout en restant dans le quartier Founty. Nous sommes accueillis par Sofiane, le fils de la maison. C'est encore un rez-de-chaussée de villa, mais cette fois, les pièces sont grandes. Nous faisons plusieurs fois le tour pour mémoriser chaque détail. Sofiane répond gentiment à toutes nos questions. Il téléphone à son père qui travaille à Casablanca pour qu'il nous donne d'autres renseignements. Il se tiendra à notre disposition si nous voulons revoir les lieux en plein jour.

Nous ramenons Omar et Abderrahmane sur le parking. Ce dernier nous invite à déjeuner chez lui samedi à 13 h. Nous sommes surpris, mais nous acceptons avec plaisir. Il habite à Aït Melloul, et il nous donne un point de rendez-vous où il viendra nous chercher.

Avant de rentrer à la maison, nous passons acheter une pizza à Talborjt.

Inutile de vous dire que la conversation de la soirée a un thème tout trouvé. Nous ne voulons pas nous emballer, mais il faut avouer que la dernière maison nous plaît bien.

Samedi matin, le 29 mai, nous recevons un coup de téléphone du propriétaire de la maison que nous avons vue hier soir. Il est arrivé ce matin à Agadir et nous propose de venir revoir la maison à 11 h si ça nous intéresse. Nous ne mettons pas longtemps pour nous préparer, et à l'heure dite, nous sommes devant le portail ! Tiens, c'est le n° 86... comme ici à Charaf ! Est-ce un signe ???

Albert se présente à l'interphone, et bientôt, un homme d'une cinquantaine d'années vient nous ouvrir. Il se présente : Colonel Oudghiri... J'ai failli faire claquer mes talons quand il s'incline devant moi en me serrant la main !!!

Il nous précède, et la visite commence. Nous nous rendons compte qu'une seule pièce n'est pas très claire, les autres laissent entrer le soleil malgré les fenêtres hautes. Pendant que les hommes discutent, j'arpente les pièces les unes après les autres, essayant de placer virtuellement nos meubles.

Albert fait un véritable reportage-photos pour que nous puissions mieux nous rendre compte à la maison !

Le colonel nous invite à le suivre chez lui. Nous prenons place au salon où sa femme vient nous rejoindre. Nous acceptons le thé qu'ils nous proposent. Il est dans l'armée de terre, ils vivent à Casablanca et ont 4 enfants dont 2 vivent en France. Ils ne viennent dans la maison d'Agadir que pour les vacances.

Ils nous disent que le quartier est très calme, et c'est vrai que ni hier soir ni maintenant en pleine journée, nous n'entendons de bruit venant de l'extérieur. La maison sera libre le 1^er septembre, et le loyer est très intéressant.

Il est tard quand nous les quittons. Nous espérons que nous n'arriverons pas en retard à notre rendez-vous à Aït Melloul. Arrivés près de la préfecture de police, Albert contacte Abderrahmane qui vient nous chercher. Il est accompagné de Hajah, sa fille de 4 ans. C'est une petite puce toute intimidée, bien sûr, mais souriante quand même. Ils montent en voiture avec nous et il nous guide jusqu'à chez lui. Il nous présente son ami Brahim qui va déjeuner avec nous. Il nous installe au salon et nous apporte une salade marocaine, puis un tajine avec des frites, suivi d'un couscous... Ouh là, on va éclater ! Pour terminer, car le repas n'est pas encore fini, il nous propose des fruits : pastèque, melon, bananes, pommes... et un thé pour faire passer tout ça !

Avant de quitter la maison, je lui donne les cadeaux que nous avons apportés pour sa femme et ses filles. Nous regrettons qu'elle ne soit pas venue déjeuner avec nous ! Il nous emmène à Sidi Bibi pour visiter une maison. Nous entrons dans une propriété plantée de nombreux orangers. L'appartement libre est au rez-de-chaussée, mais celui-là est beaucoup trop grand ! Le propriétaire le loue meublé... ça ne va donc pas ! À vrai dire, nous savions à l'avance que ça ne pourrait pas convenir, c'est trop loin d'Agadir pour nous.

Sur la route du retour, nous nous arrêtons à la poterie où nous devons récupérer un saladier, dernier article de notre commande. Abderrahmane reçoit un coup de fil de Omar, il a des maisons encore à nous montrer. Allez, en route pour Founty.

Nous attendons un long moment devant l'une d'elle, mais le propriétaire ne vient pas ! Ça ne nous surprend même plus !!! Quelques rues plus loin, nous patientons devant une autre maison, trop petite celle-là, et surtout, elle est louée partiellement meublée, donc...

Nous changeons une nouvelle fois de quartier, et c'est dans une belle résidence que nous arrivons. C'est une appartement situé au 1^er étage (sans ascenseur). Nous nous excusons auprès de la propriétaire quand elle nous dit qu'il se loue meublé, nous l'avons dérangée pour rien !

Nous commençons à être fatigués, Albert propose de raccompagner Omar avant de repartir à Aït Melloul. Mais il n'est pas loin de chez lui, il repart à pied.

Abderrahmane nous dit que sa femme a préparé le "casse-croûte", petite collation qui est servie vers 19h. Ça nous donne l'occasion de faire la connaissance de Malika et de leur bébé Yasmine, 7 mois. Notre hôte apporte un plateau chargé de viennoiseries, de pain, de l'huile d'olive, de l'amlou (pâte faite à partir de noix d'argan – le nutella marocain), et du fromage. Il prépare du thé à la menthe que nous buvons sans sucre.

Nous nous mettons d'accord pour nous revoir lundi soir après son travail,

il a encore une maison à nous faire visiter.

Nous saluons cette jolie famille en les remerciant pour leur accueil chaleureux,

et nous rentrons.

Arrivés à la maison, c'est avec plaisir que nous nous installons au salon pour la soirée.

Je vous souhaite une bonne nuit et je vous dis à bientôt Incha'llah !