Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Après une bonne nuit de sommeil,

nous sommes frais et dispos pour affronter cette nouvelle journée.

Elle commence par une douche, bien sûr,

puis, je refais les bagages avant d'aller rejoindre nos amis pour le petit déjeuner.

Il fait beau, le soleil illumine la terrasse où ils ont déjà pris place.

Majid prend notre commande (café pour Albert, thé pour moi), et nous prenons place autour de la grande table où nous attendent des mesmen, du pain frais, du beurre, du miel, de la confiture d'abricot...

Nous surplombons la vallée, le paysage est magnifique ! Nous ne nous en lassons pas.

À 10h, tout le monde est prêt à monter en voiture.

Nous prenons la direction d'Aït Mansour.

Nous traversons la belle vallée avec sa palmeraie touffue.

La piste est quelque peu dégradée, Albert y va en douceur...

Le manque de pluie se fait sentir, les feuilles des palmiers ont perdu leur belle couleur, elles sont toutes recouvertes d'une épaisse pellicule de poussière et de sable. La palmeraie est habitée, elle est très active. Nous voyons de nouvelles maisons en cours de construction, comment peuvent-ils vivre si loin de tout ?

À l'heure du déjeuner, Philippe retrouve l'endroit où nous nous étions arrêtés la dernière fois que nous sommes venus. Ils sont déjà installés quand nous arrivons sur place. Albert sort la table, les chaises et la glacière ; je sors le panier contenant les assiettes et les couverts, puis, nous prenons place.

Nous finissons les restes d'hier, enfin... finir est un bien grand mot ! Personne n'a beaucoup d'appétit, on aura de quoi manger pour quelques jours !!!

Kikoo s'en donne à cœur joie, mais, quand il faut le remettre en voiture, Bernadette s'aperçoit qu'il est plein de petits piquants qu'elle doit lui enlever. Il se laisse faire, même si ça tire par moment ! C'est un brave petit chien !!!

Nous voilà de nouveau prêts à affronter la piste... Nous empruntons celle qui nous mène à Aït Baha, c'est une horreur !!! Il y a tellement de trous qu'Albert passe au ralenti, au risque de se laisser distancer. Heureusement qu'à chaque changement de direction, Philippe attend pour nous montrer le chemin !

Nous poursuivons notre périple par la route de montagne qui nous conduit à Biougra. Elle est complètement défoncée, et en travaux sur une bonne partie !

Le soir commence à tomber, et nous ne sommes pas encore sortis de la montagne. Albert est tellement crispé qu'il en a mal aux jambes. Il n'y a pas un bruit dans la voiture, on entendrait une mouche voler...

Il fait presque nuit quand nous parvenons enfin sur la "grand route". Il peut accélérer sans risque, et nous arrivons à rejoindre Bernadette et Philippe qui nous attendent dans le village. Ils avaient pris beaucoup d'avance et avaient même pu faire une halte pour permettre à leur toutou de se dégourdir les pattes...

Nous descendons de voiture pour les embrasser tous. Régine nous dit qu'elle est ravie de cette belle escapade, même si la route du retour leur a pesé à eux aussi !!!

Nous nous promettons de nous revoir bientôt, et chacun reprend son véhicule.

Il est tard quand nous arrivons à la maison. Albert est tellement fatigué qu'il na pas envie de décharger la voiture. Nous le ferons demain, Incha'llah ! Nous sortons juste la glacière pour que ce qu'elle contient ne se perde pas, et c'est tout !

Nous nous affalons au salon, sans demander notre reste...

Je vous souhaite une bonne nuit, et je vous dis à bientôt... Incha'llah !!!