Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

11 août : Nouvelles d'Agadir !

 

 

 

Joyeux Anniversaire à Léo,

le petit-fils d'Albert,

qui fête aujourd'hui ses 7 ans !

 

Grosses bises à lui !

 

 

Depuis notre retour de Marrakech, des jours, des semaines même ont passé.

Je vais essayer de faire un petit topo récapitulatif, puisque vous semblez vous étonner de notre silence... Aucun événement ne s'est produit, je ne pensais pas qu'il était intéressant pour vous de lire la banalité des jours passés...

Je reviens donc en arrière et je commencerai par vous dire qu'il m'a fallu quelques jours pour retrouver une forme... "olympique" !!!

Trop facile, direz-vous, mais je ne pouvais pas rater l'occasion d'y faire allusion !!!

En fait, nous passons beaucoup de temps à supporter nos athlètes !

En sont-ils conscients au moins ? Se sentent-ils pousser des ailes parce que nous les regardons donner le meilleur d'eux-même ? Ah non ? Bon, tant pis !!!

 


 

Agadir tourne au ralenti depuis le début du Ramadan. Nous ne fréquentons les restaurants que le vendredi pour le couscous... avec une certaine réticence, même si les serveurs nous disent qu'il est normal que nous nous alimentions normalement.

... Mais quand même !

 

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Pendant quelques jours, Albert sort seul en ville pour faire les courses pendant que je m'occupe, au ralenti, dans la maison. Il suit scrupuleusement la liste établie... à l'exception d'un magnifique bouquet de roses qui trouve tout de suite sa place dans le salon.

 

 

 

 

Nous avons la désagréable surprise de voir que les fourmis ont repris leurs aises... Albert va donc se changer ; il s'arme d'un tube de silicone pour leur fermer l'accès à la maison. Non mais, elles ne croient quand même pas qu'on va les laisser nous envahir sans rien faire … !!! Vas-y Albert Chéri, je te soutiens !!!

 

 

 

Pendant son absence, je me suis occupée de ma plante. Pour ne pas déranger Fouzia, qui travaille beaucoup, je ne la lui ai pas confiée cette fois-ci... Quelle erreur ! Elle n'a pas du tout supporté notre absence et la chaleur qui a sévi à Agadir... Elle est totalement desséchée... Je ne crois pas qu'elle s'en remettra. Il n'y a pas d'autre solution que de lui faire une coupe franche... La pauvre, elle a moins belle allure !

 

 

 

 

 

 

Nous lui parlons chaque jour depuis son passage chez le "coiffeur", mais elle semble sourde à nos sollicitations... et ne reprend pas vie !

Je m'en veux, mais c'est trop tard...

 

Le dernier dimanche de juillet, nous sortons faire une grande balade sur la plage. Devant leur maison, avant d'arriver à la voiture, nous croisons Alix et Bernard. Nous discutons un moment avec eux, puis nous arrêtons une date pour qu'ils viennent prendre un apéro à la maison.

Il y a nettement moins de monde sur les parkings, parce que c'est le Ramadan, ça nous permet de voir qu'il y a pas mal de vacanciers dans les hôtels. D'habitude, ils passent inaperçus dans le flot des familles marocaines qui déambulent sur la promenade. Nous trouvons facilement une place pour nous garer. De nombreuses colonies de vacances ont trouvé place sur le sable. Les enfants, comme tous les enfants, sont impatients d'aller se jeter dans les vagues... mais ils doivent attendre les instructions. Ça rappelle de bons souvenirs à Albert !

Nous marchons le long de la plage, laissant les vaguelettes nous éclabousser les pieds. L'eau n'est pas du tout froide, ça donnerait presque envie de se baigner. Pourquoi n'avons-nous pas mis nos maillots ???

 

 

 

 

 

Nous croisons des vendeurs de gandouras, de tuniques et de bijoux. Ils croient avoir affaire à des estivants... Mais non, nous sommes Gadiris, et les quelques mots en arabe que nous échangeons suffisent à nous faire reconnaître...

Les enfants font des châteaux de sable, et des jeunes adultes font des sculptures en sable. Nous nous arrêtons devant le travail d'un de ces jeunes artistes, il fait un éléphant, qui semble prêt à se lever... Très réussi. Il accepte nos félicitations et nous permet de photographier son œuvre.

 

 

Il est tard quand nous rentrons à la maison, nous déjeunons... à l'heure du goûter. Mais ça ne nous dérange pas vraiment !

 

Quelques jours plus tard, Albert va chercher l'appareil photo qu'il a donné à réparer... car le flash ne fonctionne plus. Le diagnostic est sans appel : c'est la carte mère qui est "out" !!! Décidément, cet appareil ne nous a jamais donné satisfaction... et ça continue ! Le jeune photographe demande à Albert de regarder plusieurs appareils, et lui propose un "deal" : il garde l'appareil défectueux, et contre une participation de 700 dh, il lui en donne un autre. Albert demande à réfléchir. Il regarde sur Internet les caractéristiques de l'appareil proposé, et finalement prend la décision d'accepter. Il va le chercher deux jours plus tard. Il fait quelques essais pour se rendre compte de ses possibilités et de la qualité des photos.

 

 

 

 

 

 

 

Il fait aussi des photos un peu plus "pointues" : 

 

 

 

 

Il l'inaugure ensuite en photographiant le plat que j'ai préparé pendant son absence... : "Filets de saumon sur un lit de poireaux". C'est excellent, on se régale !

 

 

 

 

 

Nous passons l'après-midi à préparer les petits plats que nous proposerons à nos invités. Ils arrivent à 18h30, nous nous installons sur la terrasse, il fait toujours aussi beau. Nous passons une très bonne soirée. Nous apprécions leur gentillesse et quand ils proposent une sardinade pour mercredi midi, nous n'hésitons pas longtemps pour accepter...

 

Quand arrive le jour J, Alix refuse mon aide pour les préparatifs du repas, Zohra est là pour s'occuper de tout. Leur terrasse donne sur le devant de la maison, il fait trop chaud pour y déjeuner. Après l'apéro, nous rentrons donc dans la maison. Albert se régale... moi un peu moins, car les sardines sont cuites sans être vidées... j'ai un peu de mal ! Mais peu importe, nous passons un super moment, c'est tout ce qui compte...

Avant de rentrer, Albert fait un tour dans le quartier et il ramène de jolies photos... il commence par la maison d'Alix et Bernard :

 

 

 

 

Le lendemain, nous nous levons "de bonne heure" pour aller au souk. Enfin, depuis le temps que nous n'y avons pas mis les pieds ! C'est décidé, nous allons choisir du tissu pour les rideaux ! Waouh, je suis trop contente !!!

Les abords du souk sont moins encombrés que dans notre souvenir, mais nous sommes tout de même surpris par le nombre de véhicules sur les parkings. Nous allons directement chez l’artisan qui a recouvert notre salon. J'ai dans mon sac un échantillon du tissu, et les mesures des fenêtres... il reste à choisir maintenant.

Il nous reconnaît bien sûr, nous laisse tourner dans sa boutique, puis, quand nous avons fait notre choix, il établit un devis. Albert obtient une petite ristourne, nous décidons donc de commander les rideaux pour 2 pièces : notre chambre et le salon. Pour le bureau, nous attendrons un peu... Tout sera prêt jeudi prochain, Incha'llah !

Nous nous dirigeons ensuite vers les fruits et légumes avant de rentrer. De gros travaux ont été faits, nous sommes un peu perdus ! Des boutiques ont disparu, des places ont été créées, des palmiers ont été plantés... C'est plus aéré, beaucoup plus clair, c'est très agréable de circuler dans les ruelles. Nous nous arrêtons pour saluer notre ami l'herboriste, mais nous n'acceptons pas le thé qu'il nous propose. À cause du Ramadan, nous refusons de boire ou de manger alors que lui-même jeûne. Il nous remercie pour notre respect... nous trouvons ça normal ! En face de sa boutique, nous allons chez le vendeur de bagages... Albert trouve enfin la pochette qu'il cherche... Il est content !

Nous nous arrêtons chez Larbi, chez qui nous avons acheté nos tables de nuit. Il est assis avec son vendeur. Leurs sourires accueillants nous font chaud au cœur. Les affaires tournent au ralenti, nous disent-ils, les vacanciers qui sont à Agadir n'achètent pas... ils se promènent simplement !!! Dommage pour eux !

Nous voilà arrivés au quartier des fruits et légumes. Là aussi, nous trouvons du changement... ils semblent plus nombreux. Ça va être difficile de faire notre choix. Comme toujours, nous cherchons un visage souriant, et nous le trouvons rapidement. Deux jeunes garçons nous servent avec beaucoup de gentillesse. Du coup, nous achetons chez eux tout ce dont nous avons besoin. Nous sommes un peu "harcelés"par les vendeurs de sacs plastiques (les fameux "mikas" !!!), où les "chauffeurs" de carrioles ! Mais nous nous en sortons bien, sans avoir à nous fâcher, pour qu'ils cessent de nous importuner. C'est de bonne guerre, bien sûr, chacun veut faire son travail pour gagner sa vie...

Nous rejoignons la voiture en nous arrêtant ça et là, pour saluer ceux que nous connaissons :

  • un autre herboriste, celui qui a des caméléons. 

    Aujourd'hui il en a trois : du plus petit au plus grand. 

    Leur peau change de couleur quand ils sont sur la main d'Albert.

  • le vendeur de sacs, 

    qui doit regretter que celui que je porte en bandoulière soit aussi solide...

  • un vendeur de robes, il en a une belle qui me tend les bras... 

    Mais ça sera pour une prochaine fois, si toutefois je le retrouve !

Nous voilà arrivés au parking, nos achats trouvent place dans le coffre, nous pouvons démarrer. La circulation en ville est aisée, nous ne mettons pas longtemps pour rentrer à la maison. Nous ne pensons qu'à une chose... boire un grand verre d'eau fraîche... C'est la première chose que nous faisons avant de tout ranger. Ouf ! ça fait du bien !

Allez, on garde notre élan, et on prépare à manger tout de suite... sinon on n'aura plus envie de bouger.

Vendredi matin, nous sommes surpris par la température quand nous ouvrons la porte de la terrasse : une nouvelle vague de chaleur était annoncée, mais nous n'avons jamais atteint une telle température... Plus de 40° à 9h... C'est suffocant ! Nous prenons le petit déjeuner dans la maison, il y fait encore frais.

À 13h30, nous allons manger chez "Daffy", il y a peu de tables occupées. La salle est climatisée, il fait bon à l'intérieur. Le couscous est excellent, mais nous n'arrivons pas à finir nos assiettes. Est-ce la chaleur qui nous coupe l'appétit ? De retour à la maison, nous nous affalons dans le salon, nous ne sommes pas en mesure de faire le moindre mouvement ! C'est impressionnant !!!

Les seuls mouvements que nous faisons sont ceux qui nous conduisent au frigo, pour sortir des bouteilles d'eau... Et le soir, nous découvrons que la chaleur est bien sûr montée à l'étage. Le thermomètre indique 34°... Vite, mettons le ventilateur en route... La nuit va être difficile et peu reposante !!!

 

Nous avons effectivement moins bien dormi.

L'air que diffuse le ventilateur est à peine frais. Le moindre mouvement nous couvre de sueur. La tentation de prendre une douche dans la nuit est grande, mais le courage me manque. Je me retourne et je parviens à me rendormir...

Comme d'habitude, Albert se lève le premier. Il est aussi le premier à consulter le thermomètre qui a encore grimpé par rapport à hier.

Avant de nous installer pour le petit déjeuner dans le salon, son premier travail, c'est de mettre la clim en route. Elle rafraîchit rapidement l'atmosphère, ça nous permet de respirer plus aisément.

La température continue à grimper sur la terrasse. Quand nous débarrassons la table, nous suffoquons... Albert a du courage pour faire la vaisselle malgré les 50° affichés par le thermomètre...

Tout au long de la journée, nous nous économisons. Albert fait du tri dans les photos contenues dans son ordi, et moi, eh bien, je pense à vous tous, qui allez lire ces lignes... !

 

Voilà, j'ai fait un petit retour en arrière pour vous donner ces quelques nouvelles. J'essaierai de ne plus vous "abandonner" aussi longtemps. Promis, je vous tiendrai au courant de nos faits et gestes .

Je vous dis à bientôt... Incha'llah !!!

 

 



11/08/2012
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