Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Je me réveille à 2h40, parce que j'ai froid aux pieds. Je n'ai pas vu hier soir que la couverture n'était pas bloquée au pied du lit. J'arrange ça pendant qu'Albert est aux toilettes. À mon tour d'y aller avant de me recoucher.

Je me réchauffe bien vite, et je m'endors rapidement !

Nous n'avons pas beaucoup bu d'eau pendant la journée, pourtant nous nous levons une deuxième fois à 6h30 ! Grrr... c'est pénible !

Quand le réveil sonne à 8h, nous avons du mal à émerger. Albert va tester la douche en premier, puis vient mon tour.

Nous attendons 9h pour sortir de la chambre, heure que nous avons fixée avec Bernadette et Philippe pour prendre le petit déjeuner.

Nous montons sur la terrasse d'où la vue est superbe.

Ce matin on ne distingue pas la tête de lion.

Le rocher est en plein soleil, pas une ombre pour délimiter les traits de l'animal...

Latifa apporte un plateau chargé de pots de miel, de confiture d'abricot, d'amlou, d'huile d'olive et de beurre. Elle dépose devant chacun de nous une assiette avec un mesmen (crêpe carrée) et un verre de jus d'orange pressée.

Elle redescend à la cuisine et revient bien vite avec une corbeille de pain, du café et du thé ! Waouh, tout ça ! Le soleil est déjà bien chaud, c'est agréable ! Nous prenons notre temps, il fait tellement bon !

À 10h15, nous regagnons la chambre pour passer à la salle de bains et boucler les bagages. Albert charge la voiture et va régler la note.

Nous démarrons à 10h30.

Nous suivons toujours Philippe qui nous conduit vers les gorges d'Aït Mansour.

Le paysage est tout simplement magnifique.

C'est différent de ce que nous avons pu voir hier, mais c'est tout aussi époustouflant.

Ici aussi, les amandiers "décorent" le paysage.

Nous arrivons ensuite à l'entrée de la vallée et des gorges.

La route en lacet serpente au fond d'un profond canyon. Nous nous sentons si petits devant cette immensité. Nous traversons une palmeraie très touffue. La route devient très étroite, heureusement que nous sommes en voiture !

Nous traversons des gués, les oueds sont à sec. Seules les séguias contiennent de l'eau, elles alimentent les plantations qui bordent la route sinueuse. Les femmes que nous voyons dans les villages, sont enroulées dans de très jolis Haïks. Les écoles accueillent de nombreux enfants. Nous en longeons une à la sortie des cours... quelle cohue !

Nous nous arrêtons souvent pour faire des photos, et, tout à coup, nous ne voyons plus la voiture de Philippe. La route s'arrête, elle se prolonge par une piste... Est-ce bien par là qu'ils sont passés ? Et bien sûr, pas de réseau pour téléphoner !!! Albert hésite, il est prêt à faire demi-tour, mais les enfants entourent la voiture, l'empêchant de faire sa manœuvre... Heureusement, nous voyons Philippe revenir. Il s'inquiétait de ne pas nous voir dans son rétro... 

Nous nous remettons en route, dans des paysages toujours aussi grandioses !

Plus loin, nous nous arrêtons pour pique-niquer.

Comme hier nous sortons les tables, les fauteuils et nous finissons les restes.

Pour rejoindre Agadir, nous ne faisons pas demi-tour vers Tafraoute, nous continuons sur la piste qui forme une large boucle avant de rejoindre la route nationale. C'est plus long bien sûr, mais ça nous permet de traverser des paysages magnifiques, et de faire parfois des rencontres sympathiques ! Même quand la luminosité diminue, c'est toujours aussi beau.

Tout en roulant, nous pouvons admirer un magnifique coucher de soleil. Quand nous arrivons à Aït Melloul, il fait déjà nuit. La circulation est dense, il faut garder les bons réflexes malgré la fatigue... Nous nous arrêtons pour dire au revoir à nos amis, nos routes se séparent là.

Nous arrivons à la maison et nous apprécions vraiment de nous garer juste devant pour vider le coffre. Nous vidons la glacière, puis je monte le sac dans la chambre, je le viderai demain...

Nous prenons place au salon et nous passons la soirée devant la télé.

Je vous souhaite une très bonne nuit, je vous dis à bientôt... Incha'llah !!!