Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Ce matin, nous nous levons avec le réveil..., parce que nous avons programmé une petite virée à Taroudannt avec Béatrice.

Maman et Michel, mon beau-père, devaient nous accompagner avant de poursuivre leur route vers Ouarzazate. Le nombre de kilomètres à parcourir est trop important pour qu'ils s'arrêtent avec nous, ils vont donc y aller directement.

Nous prenons la route un peu avant midi. Il nous faut à peine un peu plus d'une heure pour arriver à destination.

Albert s'engage dans des petites ruelles pour atteindre la place que nous connaissons bien. Nous garons la voiture sur un parking à proximité.

La terrasse du restaurant où tous les Français et les Européens s'arrêtent est bondé. Nous n'avons pas envie de "ça", nous choisissons donc un petit resto où des familles marocaines sont installées. Le jeune patron semble ravi de notre choix. Il s'occupe de nous avec beaucoup de gentillesse et avec rapidité.

Béatrice et moi, nous commandons une salade marocaine, et Albert une omelette en entrée. Puis, nous demandons tous les trois un tajine de keftas. Nouss-nouss pour Béatrice et moi, double expresso pour Albert... Tout est délicieux.

Je dois apporter une précision, à la demande de quelques lectrices...

Ça concerne le nouss-nouss. Mais oui, c'est quoi le nouss-nouss ?

C'est tout simplement un café au lait (moitié café et moitié lait),

mais très joliment préparé...

Tout d'abord, il faut servir le lait chaud,

le "fouetter" pour obtenir la mousse, puis verser délicatement le café.

On obtient ainsi 3 couleurs bien séparées !

Je ferme la parenthèse, et je poursuis mon récit !

Après ce bon repas, et pour digérer,

nous nous enfonçons dans les ruelles du souk.

Nous parlons avec tous les commerçants devant lesquels nous passons...

Nous ne sommes pas arrivés !!! Les gens nous saluent, nous sourient !

Nous sommes ravis !

Nous passons d'une boutique à l'autre, suivis de près par un homme ! Il entend que nous recherchons un bijoutier qui fabrique lui-même ses bijoux. Comment peut-il savoir lequel nous recherchons ? Toujours est-il qu'il nous y conduit directement... C'est incroyable !

L'artisan reconnaît immédiatement Albert quand il pénètre dans son échoppe. Béatrice et moi, nous le suivons de près. Il est content de montrer son travail. Il confectionne justement une bague, sa spécialité semble-t-il... Elle est faite avec du bois d'ébène, de l'argent et du bois de cèdre. Le mélange des matières est très élégant.

Béatrice ne résiste pas et craque pour le bijou qu'elle place immédiatement à son doigt. C'est très joli, elle est contente.

Nous poursuivons notre petite balade, regardant à droite, à gauche, saluant les uns et les autres.

Nos pas nous conduisent devant une galerie de peinture où Albert est attiré par une fantasia. Elle est très belle, c'est la première qui lui plaît autant. Il hésite, m'interroge, réfléchit, puis il décide que nous pouvons prendre le tableau, puisque nous avons reçu de l'argent pour notre mariage. Le prix ne nous semble pas du tout excessif, et Béatrice, qui est peintre, me souffle à l'oreille, qu'il ne faut pas hésiter, c'est vraiment "donné" me dit-elle...

Lahcen, le marchand, protège la toile avec du film étirable, puis il emballe le tableau dans un carton. Il ne risquera rien, nous pouvons le déposer dans la voiture.

Nous retournons donc au parking, toujours suivi par Omar.

Albert lui dit que nous voulons faire un tour de calèche, il propose de négocier un bon prix "tamane meziane" pour nous.

Au coin de la rue, la calèche n° 26 nous attend. Son cocher, dont j'ai eu du mal à comprendre le prénom, (Boubkar, c'est ce que j'ai entendu... mais ?) nous accueille avec un grand sourire.

Béatrice monte à ses côtés pour prendre des photos ;

Omar monte avec Albert et moi, et il nous raconte Taroudannt...

C'est très intéressant !

Nous faisons un grand tour d'environ une heure à l'extérieur des remparts,

puis il nous ramène directement sur le parking où Albert a garé la voiture.

Après avoir payé le gardien qui nous salue gentiment, nous reprenons la route.

Il fait nuit bien sûr quand nous arrivons à Agadir.

Pour terminer cette belle journée, nous dînons avec Béatrice, au restaurant "Les mille et une nuits" où nous dégustons une harira puis un yaourt maison.

Ce sera suffisant pour ce soir...

Nous quittons Béatrice sur le parking de l'hôtel et nous rentrons à la maison.

Nous allumons les ordis et nous regardons nos messages.

Nous nous couchons très tard, nous avons encore reçu des photos de notre mariage... Elles sont belles, nous sommes contents !

Je vous souhaite une très bonne nuit, je vous dis à bientôt, Incha'llah !