Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

21 juillet : Nostalgie ... !

Pas de réveil aujourd'hui... nous descendons vers 9h30 pour prendre le petit déjeuner sur la terrasse au bord de la piscine. Nous avons mis nos maillots, j'ai noué un paréo sur le mien. Avant de nous prélasser au soleil et de tester la piscine, nous remontons à la salle de bain. Je prépare un petit sac dans lequel nous mettons nos bouquins, les lunettes de soleil, la crème... Nous voilà parés !

Il est à peine un peu plus de 10h, il fait déjà très chaud. Albert va le premier à l'eau... et je le suis. J'entre dans l'eau en douceur, mais je suis surprise d'y plonger sans frissonner. Nous y restons près de 3h, en nous accordant des poses au soleil. La température ne cesse de monter. Jean-Claude, qui revient de la ville, nous dit que c'est la journée la plus chaude. On veut bien le croire. Le chergui souffle, ça augmente encore la sensation de chaleur.

Vers 13h, nous passons à table avec le père et le fils. Ils nous ont préparé un panini au thon, que je me force à manger..., quelques frites et de la salade verte. Un brugnon pour finir, et nous remontons faire une petite sieste jusqu'à 16h.

À notre réveil, nous nous préparons à partir pour l'Oukaïmeden.

La route est mauvaise... mais les paysages sont grandioses !

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous voyons également de nombreux magasins d'artisanat et de souvenirs.

 

   

 

 

 

 

  

Et que dire des villages et des maisons rencontrés dans la vallée,

puis sur les pentes de la route qui mène à l'Oukaïmeden !!!

 

 

  

 

Arrivés à la station,

Albert est surpris de retrouver certaines structures

qu'il a connues en 1972-77.

 

 

 

 

De nouveaux aménagements ont vu le jour,

et lui confèrent un statut digne de certaines stations Françaises.

 

  

 

 

Dès que nous nous arrêtons pour photographier les lieux, nous sommes sollicités par des vendeurs de fossiles et de colliers. Ils sont très insistants, à la limite de l'agressivité. C'est contrariant de devoir les rabrouer, mais leur façon de faire est trop déplaisante. Nous arrivons à nous débarrasser des importuns, et Albert éloigne la voiture. Nous nous garons plus loin pour prendre d'autres photos.

 

 

  

 

 

 

 

 

Albert discute avec un jeune homme, qui lui propose de lui montrer les peintures rupestres. Il décline l'offre, tout en s'étonnant de leur nouvelle situation. Il lui explique qu'il venait sur ce site dans les années 70... le jeune n'était même pas né ! Il écoute gentiment, un sourire aux lèvres. Il ne cherche pas à nous vendre quoi que ce soit, il veut juste discuter. Pour nous remercier d'avoir passé du temps avec lui, il me fait un cadeau, un petit coffre en bois de thuya. Il nous donne ses coordonnées, "pour une prochaine fois..." nous dit-il.

Albert lui demande s'il accepte que l'on prenne une photo.

Il est fier de poser avec Albert.

 

 

Puis, il demande si j'accepte de venir à mon tour...

Avec plaisir... ça y est, on est dans la boîte !!!

 

 

Nous reprenons la route. Je ne me sens pas très bien, et ça empire au fil des kilomètres... Je suis barbouillée. Berk, j'ai envie de vomir !!!

Le paysage est magnifique, mais les virages n'arrangent pas mon état !

 

 

 

  

  

  

  

Nous sommes attendus à l'Ourika Camp. Jean-Claude et Jérôme ont planté une grande banderole pour proposer le repas de fin de journée,

associé à la piscine, pour les familles marocaines.

 

 

Ils ont déjà préparé le repas et nous laissent tout de même quelques minutes pour aller nous rafraîchir. Nous redescendons très vite au bord de la piscine. La table est déjà mise, je n'ose pas dire que je n'ai pas envie de manger... j'aurais dû !

Jérôme nous apporte des tomates-mozzarella. J'en mange la moitié, mais franchement, je ne peux pas terminer mon plat. Jean-Claude a préparé une blanquette de veau. L'odeur qui se dégage du plat me soulève le cœur... et pourtant, ça doit être bon. Je suis obligée de quitter la table à toute vitesse pour soulager mon estomac. Je restitue dans son intégralité le repas de midi. Je savais que je n'aurais pas dû me forcer ; j'ai mangé à contre-coeur, voilà le résultat !

Les hommes continuent à manger, ils se régalent.

J'essaie de reprendre ma place à table, mais les effluves du repas me torturent... Je fais la navette entre les sanitaires et ma chaise. Mes jambes ont du mal à me porter ! A tout moment, je me demande si je ne vais pas tomber...

Nous montons enfin dans la chambre. Je n'arrive pas à m'endormir, car mon estomac est toujours lourd et douloureux. Une migraine s'installe et m'enserre la tête, elle me vrille les yeux. Il fait pourtant sombre et frais, ça devrait aller !

Peu à peu, je sombre dans le sommeil...

… A bientôt, Incha'llah !!!



02/08/2012
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