Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Après un copieux petit déjeuner pris sur la terrasse, nous prenons la route.

Il est 9 h 30 quand nous démarrons.

Notre projet de prendre une piste pour rentrer sur Agadir tombe à l'eau, car nous avons décidé de faire une halte à Tiznit, donc ne perdons pas de temps !

Les paysages sont tout aussi beaux que lorsqu'on prend le "chemin des écoliers". Nous traversons de jolis villages dans lesquels nous pouvons admirer les bougainvillées et les figuiers de Barbarie. C'est étrange, car certains portent déjà des fruits, alors que d'autres sont encore en fleurs. La nature est étrange...

Aujourd'hui nous traversons de larges plaines, ça change, mais c'est tout aussi surprenant. Les maisons, que l'on devine au loin, sont à peine visibles, elles se fondent dans le paysage...

La route que nous empruntons est fréquentée, nous retrouvons la "civilisation"... et aussi les incivilités des "chauffards", les camions surchargés, le franchissement de la ligne blanche... Pourquoi se gêner !!!

Albert trouve un super endroit pour le pique-nique. Il bifurque sur une piste, et rejoint le lit d'un oued à sec. Nous installons tables et chaises à l'ombre des arganiers, entourés de lauriers roses en fleurs. Le repas est frugal aujourd'hui, des tomates cerises, des œufs durs et des fruits : melons et fraises.

On se rattrapera ce soir... ou pas !

Nous reprenons la route et nous arrivons bien vite à Tiznit. Nous faisons une pause dans un café où nous dégustons un thé et nous en profitons pour aller aux toilettes. Nous nous baladons un moment dans les ruelles de la ville, à la recherche de sfenjs, mais il est trop tard, ils préparent les bols pour l'harira... Déjà ???

Un peu déçus, nous retournons au parking pour récupérer la voiture. Albert s'est garé à côté d'une R 12, ça ne doit même pas vous surprendre... et il l'examine de près !!!

A peine avons-nous quitté Tiznit que la route change. Nous nous retrouvons sur un grand axe, 2 fois 2 voies, où la circulation s'intensifie, et les contrôles aussi.

Quand nous arrivons à Agadir, je demande à Albert de nous déposer, Brigitte et moi, sur la place des orangers. Nous allons au salon de coiffure demander si on peut nous prendre, même sans rendez-vous. Aucun problème... donc, brushing pour Brigitte et légère coupe pour moi. C'est Brigitte qui passe en premier. On a presque envie de rire quand la patronne du salon vient s'excuser auprès de Brigitte, il n'y a pas d'eau chaude. Il s'est passé la même chose l'an dernier ! La jeune apprentie fait chauffer l'eau et la ramène dans une grande bassine... Pendant ce temps, je cherche dans les magazines un modèle de coupe. Nous voyons arriver un plombier, il a vite fait de réparer la panne. Du coup, quand vient mon tour, l'eau chaude coule à nouveau !

J'explique à la coiffeuse ce qui me plairait, elle voit très bien ce que je veux. Elle entreprend la coupe et la réussit parfaitement. Je suis ravie !

Nous sommes satisfaites de nos coiffures, nous pouvons rentrer. Nous devions prendre un taxi, mais en fin de compte, nous faisons le trajet à pied. Ça nous permet d'admirer les murs couverts de bougainvillées colorées.

Les hommes ont déchargé les bagages, bien sûr, et Albert a rangé ce qu'il pouvait. Après l'apéro, je prépare un potage que nous faisons suivre d'un laitage.

Albert entreprend de télécharger les photos sur l'ordi, et nous nous installons à ses côtés pour les regarder en même temps que lui. Il y en a beaucoup, ça prend du temps.

Il est tard quand nous montons nous coucher.

Je vous souhaite une bonne nuit et je vous dis à bientôt... Incha'llah !!!