Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Pour cette journée dite "libre" dans le programme des retrouvailles, nous nous rendons compte, en discutant pendant le petit déjeuner, que beaucoup d'entre nous vont faire la même chose : une balade en médina !

Les grands taxis qui stationnent à proximité de l'hôtel, et les petits taxis bleus qui sillonnent la ville, sont vite pris d'assaut.

Nous nous retrouvons place El Hedim et nous nous regroupons en attendant les retardataires..., ou plutôt les malchanceux qui n'ont pas trouvé de véhicules tout de suite.

Marie-Hélène propose de nous guider

et de nous conduire vers les magasins qu'elle connaît.

Ah, comme c'est drôle, le premier arrêt qu'elle propose, c'est dans la boutique de "Crésus", celui chez qui nous avons acheté le coffre peint, en juillet dernier !

Il nous reconnaît bien sûr, et vient nous saluer avant de faire le tour de toutes les mains tendues. L'entrée de sa boutique ne paie pas de mine, mais une fois le seuil franchi, nous nous retrouvons dans la caverne d'Ali Baba !

Nous nous faufilons dans une enfilade de pièces encombrées de meubles et objets de décoration. Le groupe emprunte un escalier étroit. Je les entends s'esclaffer devant ce qu'ils découvrent à l'étage : des tapis, des coffres, des armoires et des étagères peintes, des tables en fer forgé, des vases...

J'ai pris place sur un fauteuil confortable pour les attendre et je vois les têtes se pencher pour regarder d'en haut les richesses qui s'accumulent ça et là !

Beaucoup d'entre eux font des achats, le marchandage bat son plein, Crésus est dur en affaire !

Nous reprenons notre visite, sollicités mais pas harcelés par les commerçants devant lesquels nous passons.

Avant l'heure du déjeuner, Marie-Hélène et Bernard nous faussent compagnie, ils ont un rendez-vous en ville nouvelle. Albert prend le groupe en main, et nous le suivons dans les ruelles bien propres. Nous arrivons devant la Médersa Bouanania, une ancienne école coranique. Nous en profitons pour la visiter.

Nous découvrons d'abord les parties communes réservées à l'enseignement,

c'est magnifique et bien conservé.

Nous apercevons le minaret de la mosquée voisine.

Nous partons ensuite découvrir les "cellules" dans lesquelles vivaient les élèves.

Nous grimpons ensuite sur la terrasse.

Nous passons enfin dans les sanitaires,

dont une partie est en service pour les visiteurs.

Nous reprenons ensuite notre promenade,

et nous découvrons des ruelles couvertes depuis très peu.

Nous nous arrêtons un moment au "Pavillon artisanal" de M. Bennani.

C'est chez son père qu'Albert achetait les bijoux, les armes, les coffres, les tapis,... lors de son séjour à Meknès de 1968 à 1972.

Certains d'entre nous font encore quelques achats chez lui. Nous repartons, et nous nous rendons compte qu'il est l'heure de chercher un restaurant. Nous proposons de manger dans un petit "bistrot" que nous connaissons. 

En 2009, avec Béatrice et sa fille Laurence, nous avions déjeuné chez Hassan, un tout jeune homme qui nous avait préparé des keftas délicieuses. Sans savoir comment, Albert nous y conduit "les yeux fermés"... ou presque !

Hassan se souvient de nous, lui aussi, il me demande des nouvelles de nos amies. La salle où nous avions déjeuné est trop petite pour nous accueillir, il nous conduit donc chez un des ses confrères et nous nous installons.

Nous passons nos commandes : brochettes de dromadaires ou keftas dans une ½ kesra pour chacun des convives, et thé à la menthe pour tout le monde !

Nous discutons beaucoup, nous échangeons nos adresses mails, ce qui nous permet de patienter.

Quand Hassan arrive avec les "sandwichs", nous l'accueillons par une ovation : son sourire fait plaisir à voir ! Il accepte de poser, tous les appareils sortent rapidement des sacs, les flashs crépitent !

Voilà, nous sommes prêts à repartir.

Nous continuons à découvrir les ruelles de la médina et les travaux des artisans.

Nous nous retrouvons ensuite dans des ruelles qui ne sont pas visitées par les touristes, nous sommes dans le cœur de la médina... le Vrai Maroc, quoi !

Pour finir la promenade, Albert nous emmène devant le cabinet de son médecin de famille de l'époque, le Docteur Hajoui ! C'est elle aussi qui m'avait suivi pendant ma 1ère grossesse, et certains de nos amis la connaissaient également.

Avant de retourner en ville nouvelle, nous montons sur la terrasse d'un bar où nous nous désaltérons : jus d'oranges pressées, Oulmès, Fanta...

Le soleil chauffe, on se protège sous les parasols !

Allez, en route, nous rentrons à l'hôtel. Le groupe se disperse, chacun rentre par ses propres moyens. De retour au Rif, nous nous posons un moment.

La soirée prévue à l'Hacienda a été annulée... mais nous ne nous souvenons pas ce que nous avons fait ! Ouh ! Là ! là !!! c'est grave docteur ???

Je vous souhaite une bonne nuit et je vous dis à bientôt... Incha'llah !!!