Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Le réveil sonne à 8h, nous sommes réveillés depuis 4h.

Albert s'est rendormi... en pointillé, mais pas moi !

Nous prenons une douche bienfaisante avant de descendre pour le petit déjeuner. Nous le prenons dans la salle de la cafét, le restaurant est fermé.

Albert règle la note, puis nous remontons dans la chambre pour fermer les bagages. Il fait très froid dehors : le pare-brise est gelé. Albert fait chauffer le moteur, le thermomètre indique -1°. Brrr...

Nous rangeons rapidement les sacs dans la voiture et nous embarquons. Albert règle le GPS, aujourd'hui, il marche correctement : nous avons plus de 700 km à faire pour atteindre Algéciras.

Nous nous arrêtons vers 13h pour manger un bocadillo jamon Serrano, suivi d'un café, et nous voilà repartis.

Le soleil brille toute la journée, c'est agréable !

Nous arrivons chez Gutierrez à 18h40. Nous achetons les billets : 200 €, c'est moins cher qu'au mois de mai.

Une fois nos billets en poche, nous allons directement à l'hôtel "Marina Victoria" où nous étions descendus en mai. C'est le même jeune homme à la réception. Albert présente son passeport pour faire la réservation de la chambre. Je cherche le mien dans mon sac, il n'y est pas. Je suis affolée, mais la raison revient bien vite, il a dû rester à l'hôtel d'où nous venons !!! Oh là là, on ne va pas refaire tous ces kilomètres !!! Le jeune réceptionniste propose de téléphoner à Duenas. Il a la confirmation que mon passeport est bien là-bas, il est resté dans la photocopieuse... Ils vont nous le faire parvenir en urgence, mais ça va quand même demander un jour ou deux !!! Je suis décomposée, quelle idiote !

Ça se voit que je n'ai pas l'habitude de faire les formalités... Albert n'oublie jamais de récupérer ses papiers, lui...

Demain matin, nous retournerons chez Gutierrez, en espérant pouvoir déplacer notre départ.

De la chambre, j'appelle l'hôtel à mon tour... La dame qui me répond confirme ce que le jeune homme nous a dit : dès demain, elle envoie mon passeport par porteur, en urgence, à l'hôtel d'Algéciras. Mon espagnol m'est revenu, heureusement !

Je suis rassurée, mais honteuse quand même.

Albert veut aller manger. S'il me laissait faire, je resterais enfermée dans la chambre, mais je le suis. Nous retournons au restaurant "Le Marrakech" où nous avions dîné en mai. Albert ne résiste pas au plaisir de commander un bol d'harira pour chacun, suivi de brochettes de bœuf pour lui, brochettes de poulet pour moi. Nous prenons du raisin pour finir, puis un thé à la menthe pour Albert, un nouss-nouss pour moi. Le garçon est très sympathique, le patron aussi. Nous discutons longuement avec eux. Ils sont contents de nous entendre parler un peu arabe, ils sont surpris quand nous leur disons que nous habitons Agadir.

À 21h30, nous retournons à l'hôtel. Nous prévenons la réceptionniste que nous resterons une nuit de plus. Son collègue l'a mise au courant de ma mésaventure, elle nous dit que nous devrons confirmer demain matin.

Nous prenons nos clés, et nous montons à la chambre.

Albert fait des mots fléchés pendant que je rédige mon texte sur mon bloc.

Je suis exténuée, mais je me demande si je vais pouvoir dormir...

Je vous souhaite une bonne nuit, je vous dis à bientôt... Incha'llah !!!