Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Très mauvaise nuit pour moi... Le bruit de la rue n'a cessé qu'à 5h du matin... Albert dort bien, même s'il se réveille à plusieurs reprises.

Quand le réveil sonne à 8h, je le balancerais bien à travers la pièce... il n’y pas longtemps que je me suis endormie !!!

Nous descendons prendre le petit déjeuner dans la jolie salle à manger.

Nous faisons un petit tour dans le salon et dans le hall de l'hôtel,

qui est toujours aussi bien entretenu et très propre !

Nous faisons la connaissance de Majid, le fils du propriétaire. Il nous propose de changer de chambre et de nous installer au 1er étage, et en plus, il va essayer de nous trouver un ventilateur. C'est trop gentil de sa part ! Nous acceptons avec plaisir. Pendant que je vais fermer les bagages pour faire le changement, Albert va mettre le moteur de la voiture en marche. Mauvaise surprise, elle ne démarre pas ! Il téléphone à Mohammed qui lui envoie quelqu'un pour le dépanner. Est-ce la glacière restée branchée toute la nuit qui a vidé la batterie ? Si c'est ça, quelle plaie, l'installateur avait certifié que ça ne risquait rien !!!

Nous devions aller chez Moosberger, Monsieur El Fassi nous attend... Heureusement que nous n'avions pas fixé d'heure !!!

Quand la voiture est dépannée, après avoir laissé tourner le moteur pendant que nous procédons au changement de chambre, nous allons avenue Hassan II. Monsieur El Fassi n'est pas là. Le serveur nous reconnaît et vient nous serrer la main. Nous commandons 2 jus d'orange, Albert prend également un café. Quand vient le moment de payer la note, Monsieur El Fassi, qui vient d'arriver, refuse catégoriquement. Nous pouvons juste donner une pièce au garçon.

Nous pénétrons ensuite dans le marché. Nous avançons le nez en l'air, en scrutant les noms. Nous parcourons les allées à la recherche de la boucherie du père de Mohammed. Nous nous arrêtons devant l'étal. Monsieur El Kouhen est occupé, mais notre attitude l'intrigue, et il ne tarde pas à nous demander si nous cherchons quelque chose. Nous nous présentons, nous lui disons que nous avons passé le week-end avec son fils et sa famille... Mohammed lui a parlé de nous, il est content de nous parler de sa vie, de sa famille et de son travail au marché, qui a beaucoup changé au fil des années.

Nous le quittons pour le laisser travailler, puis nous partons à la recherche d'un resto. Nous nous apprêtons à entrer dans l'un d'eux, quand le téléphone sonne. C'est Ali qui propose de venir nous chercher. Nous l'attendons donc devant l'hôtel, tout en discutant avec Majid. Avant de nous faire monter en voiture, Ali va saluer son copain de classe. Celui-ci est en grande discussion avec un autre de ses copains, qu'il n'a pas vu depuis longtemps... Leur joie de se retrouver fait plaisir à voir...

Puis, il nous conduit au club de tennis, là où Albert allait jouer dans les années 70... Nous y retrouvons Si Mohammed. Après avoir bu un rafraîchissement, ils nous proposent de déjeuner avec eux : tajine de veau accompagné de fèves et de petits pois. C'est la première fois que je vais manger des fèves... et une chose de plus à mon actif !!!

Nous discutons beaucoup. Chacun nous raconte un peu ce qu'est la vie à Meknès maintenant... Ils nous parlent aussi de leurs métiers respectifs. Nous attendons l'arrivée d'Agnès et de Yasmine, et nous nous retrouvons au bord de la piscine.

Il fait très chaud, c'est tentant... mais je n'arrive pas à rentrer dans mon maillot... Je reste donc assise au soleil, pendant qu'Albert se baigne en compagnie d'Agnès, de Yasmine et d'Ali.

En fin d'après-midi, Ouidade, la femme d'Ali, nous rejoint. Elle vient de faire ¾ d'heure de marche après sa journée de travail. Quel courage !

Nous partageons avec eux de l'harira, puis des briouates au poulet, des mélouis et du thé. Le serveur est jeune et intimidé... son service mécontente Ali...

La nuit est tombée, mais il y a toujours beaucoup de monde dans l'eau.

Nous levons tous le camp vers 22h30, Agnès nous ramène à l'hôtel... on se revoit demain ! Majid a fait monter le ventilateur, chouette ! Ça va faire du bien ! Nous ne tardons pas à nous coucher et à nous endormir.

Cette chambre est moins bruyante...

Je vous souhaite une bonne nuit, je vous dis à bientôt... Incha'llah !!!