Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

27 mars : Découverte du Grand Sud !

Nous nous levons à 8 heures, ça devient une habitude !

Aujourd'hui, nous partons vers Taouz, porte du désert au sud de Merzouga,

située en direction de la frontière algérienne.

 

 

Une petite mésaventure nous y attend : la sortie du village est fermée... enfin, bloquée serait plus juste, par des pierres et par un habitant qui insiste pour que nous fassions demi-tour. Malgré les tentatives de Nelly qui lui explique que le guide des pistes fait passer par le village, il n'en démord pas : on ne passe pas ! Nous faisons donc demi-tour, et nous essayons de contourner le village. Nous avons un peu de mal à distinguer les traces au sol. Puis, tout à coup, nous voyons ressurgir l'homme de tout à l'heure. Il arrive à fond de train sur sa mobylette, et après quelques palabres et moyennant 20 dirhams, il nous conduit sur la bonne piste.

Nous sommes une nouvelle fois ébahis par la beauté du paysage.

 

 

Le Duster se comporte très bien sur le sable, Albert est content.

Nous croisons des tas de camions. Ils viennent probablement d'une carrière, ils sont très chargés. Nous nous déroutons pour les laisser passer. Ils nous remercient d'un coup de klaxon et d'un signe de la main.

 

 

Nous poursuivons notre avancée. À certains endroits, nous sommes copieusement secoués. Nous prenons le temps de faire des photos, même si ça ralentit la moyenne.

Nous arrivons à Ouzina, petit village berbère,

où, là encore, on essaie de nous dissuader de continuer sur la piste programmée.

 

 

Mais Nelly et Gérard ne s'en laissent pas compter et nous redémarrons.

 

 

Nous faisons encore quelques kilomètres pour atteindre l'auberge "Porte de Sahara" où nous sommes accueillis par le jeune Hassan. Il propose de nous faire une omelette berbère et une salade. Il nous fait patienter en nous servant le "whisky berbère", le thé à la menthe bien sûr, accompagné de pâtisseries marocaines et de cacahuètes.

 

 

Nous passons à table vers 14 heures.

Nous apprécions beaucoup le repas qui nous est servi.

 

 

Dès que nous avons terminé, Hassan nous propose de visiter les chambres. Elles sont très joliment agencées et décorées. Elles s'ouvrent sur une grande cour, située à l'arrière de l'auberge.

Si un jour on revient dans la région, c'est ici que nous passerons la nuit.

 

 

Après avoir réglé la note (60 dirhams par personne), Nelly et moi nous achetons un petit sac aux couleurs du drapeau berbère. Hassan est content. Nous prenons sa carte pour pouvoir le contacter et il colle sur nos voitures un auto-collant de l'auberge. "Pour la pub", dit-il.

Nous le remercions pour son accueil, nous le saluons et nous remontons en voiture. La piste du retour semble moins longue et moins ardue.

Nous repassons bien sûr par Ouzina.

 

 

Ensuite, nous repartons vers le "nooooord" !

 

 

Avant de rentrer, nous faisons un détour au pied des dunes de l'Erg Chebbi,

sans aucun touriste, ni aucun rabatteur...

Nous grimpons au sommet de la première dune pour admirer le panorama.

C'est féerique !

 

 

De retour à la maison, nous vidons la voiture et nous nous désaltérons. Puis, nous nous concertons, et, à l'unanimité, nous décidons de ressortir à Merzouga pour dîner. Nous retournons au "Dakar", là où nous avons déjà bien mangé le 1er soir.

Le vent froid ne nous permet pas de rester sur la terrasse. Qu'à cela ne tienne, le patron et son employé rentrent une table et des chaises, et le tour est joué. Dans la salle, deux couples sont déjà installés. Ils répondent à notre salut, quelle surprise !

Le patron nous propose des brochettes de bœuf, c'est OK pour tout le monde.

Nelly et Gérard commencent par une salade, Albert et moi par une soupe berbère : elle est faite avec des tas de légumes et du tapioca. Elle est bien épicée, c'est délicieux. Le plat de brochettes que nous apporte le frère du patron est copieux :

4 brochettes par personne et un monticule de frites.

 

 

La viande est très tendre, délicieusement assaisonnée, j'en mange 3... l'exploit !!! On se régale tous, il ne reste rien dans le plat quand ils viennent desservir. Les hommes mangent des oranges à la cannelle, et nous terminons tous par un thé à la menthe.

Ah ! quel festin ! Il nous en coûte 85 dirhams par couple...

Nous reprenons la voiture, et, avant de pénétrer dans la cour de la maison, nous admirons le ciel étoilé. C'est fantastique !

Comme chaque soir Albert vide l'appareil photo, on en a pris 260 !!!

Je vous souhaite une bonne nuit et je vous dis à bientôt... Incha'llah !!!



11/04/2014
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