Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Parce que nous nous sommes couchés très tard, nous nous levons tard ce matin. La matinée est déjà bien avancée... quand nous sortons sur la terrasse. L'oisillon est de retour sur la terrasse, il est perché sur le fil à linge. Nous entendons ses parents l'appeler. Il piaille, ses ailes restent bien "collées" contre son petit corps. Il ne semble pas prêt à suivre les siens.

Nous préparons un petit déjeuner que nous prenons sur la terrasse, tout en observant les allées et venues de nos petits colocataires.

La femelle fait des efforts pour inciter son petit à se lancer. Il fait des essais d'ailes... sans succès ! Puis, tout à coup, au bout de plusieurs tentatives infructueuses, il s'envole vers le toit en toile qui couvre la terrasse. Il n'est pas dans une posture très stable. Il piaille, comme pour appeler sa mère à l'aide. Elle arrive à la rescousse, l'oblige à se déplacer. Le voilà qui vole jusqu'à la grille de la fenêtre, puis sur la terrasse qui surplombe le bureau.

Un peu plus tard, Albert aperçoit le mâle qui cherche à faire grimper le petit sur son dos. Il ne parvient pas à accomplir la manœuvre..., dommage pour lui !

Quand nous débarrassons la table, tout ce petit monde a disparu...

Albert fait la vaisselle, il s'installe au salon pour vérifier qu'il ne manque rien dans les dossiers des permis de conduire.

Il fait son courrier, puis il commence à "travailler" les photos de samedi.

Vers 14h, il me dit qu'il a faim... Je prépare une omelette avec des saucisses qu'il a préalablement coupées en morceaux. C'est une recette de sa Maman, c'est bon. Nous mangeons du fromage blanc, puis nous débarrassons la table. Albert prépare des café ; il prend le sien au salon, et moi le mien dans le bureau.

Il allume son ordi, mais il ne travaille pas longtemps, il s'allonge et s'endort bien vite. Je m'active tout l'après-midi, j'avance bien dans l'écriture de mes textes...

En fin d'après-midi, j'entends à nouveau piailler très fort dehors. Je vais voir, et je trouve l'oisillon perché sur la grille de la fenêtre. Quelques minutes plus tard, c'est sur le balai qu'il est perché... Il semble avoir du mal à quitter la maison...

Allez, mon petit, je t'abandonne, Albert est réveillé, je vais le rejoindre au salon.

A demain Incha'llah !!!