Fanfan&Albert : Notre vie au Maroc

Le réveil sonne à 9 heures, nous ne nous faisons pas prier pour nous lever.

Nous prenons le petit déjeuner sur la terrasse, il fait déjà chaud !

Pendant notre repas, Albert reparle de sa visite au port d'Agadir.

Il n'y était pas allé depuis 1977, il ne savait pas vraiment ce qui l'attendait. Il s'y est rendu il y a deux jours. Il a été surpris par la superficie. Le gendarme à l'entrée l'a prévenu et lui a conseillé d'y aller en voiture... heureusement !!!

Il a pu visiter le chantier naval, gentiment guidé par Mohammed, un homme charmant qui s'est interrogé sur sa présence sur les lieux. Ils ont longuement discuté et Albert a pu prendre des photos des bateaux, depuis le début de la conception jusqu'à l'achèvement des travaux.

Et voici Mohammed avec son repas de midi !

Ensuite, un petit tour au port de pêche !

Après la vaisselle et les douches, nous quittons la maison.

Aujourd'hui vendredi, nous allons manger le couscous bien sûr, mais pour la première fois, nous allons découvrir celui de la Médina d'Agadir.

Nous parcourons les quelques kilomètres qui nous séparent de Ben Sergao. À l'accueil, nous précisons que nous venons pour le couscous, la réceptionniste nous prie donc d'entrer. Il n'y a pas grand monde... mais nous apercevons deux messieurs que nous avons l'habitude de croiser au restaurant "Ibtissam"... Nous les saluons de loin, puis nous nous dirigeons vers les boutiques : je dois trouver les colliers demandés par Évelyne... J'ai bien vite trouvé la boutique, il y a un grand choix , j'espère que j'ai fait le bon !

Sur le seuil, nous sommes abordés par un jeune homme.

Il lit mon prénom sur le collier que je porte autour du cou...

Il me dit : "C'est mon travail, ça !!!".

C'est bien vrai, c'est lui qui l'a fabriqué pour moi : il a écrit "Francine" en arabe !

Il me propose de le nettoyer pendant que je suis chez sa collègue. C'est vrai qu'il a perdu de sa brillance. Je n'ai pas réussi à lui redonner son éclat, pourtant j'ai utilisé du citron, comme il me l'avait conseillé. Une fois mon achat fait, nous allons donc à la bijouterie, mon collier est comme neuf. Il me l'accroche au cou, il a fier allure. "Si tu veux, à chaque fois que tu viens ici, apporte-le moi pour que je te le nettoie...". C'est vraiment très gentil... je le ferai certainement !

Albert en profite pour prendre quelques photos de la place centrale de la médina.

Quand nous retournons au restaurant, les autres convives sont arrivés. Nous saluons une à une les personnes présentes. Ils se connaissent déjà tous, je ne me sens pas très à l'aise... Trois grandes tables sont dressées, nous ne savons pas trop où nous asseoir. Nous attendons qu'on nous convie à une table, avec un couple et une dame seule. Je prends place à côté du monsieur, il nous met tout de suite à l'aise. On s'aperçoit bien vite, d'après ses propos, que sa femme est très snobe … Elle nous ignore pendant une grande partie du repas... mais peu importe, son mari ne nous laisse pas tomber ! Albert lui explique qu'il était instituteur à Meknès puis à Casa, entre 1968 et 1977. Quand il parle de ses élèves, notamment du cousin du roi actuel, la femme tend l'oreille et pose des questions... Quelle bêtise !!!

Les assiettes de couscous arrivent sur les tables. La jeune fille qui fait le service est seule, il faut donc patienter. Mais on ne regrette pas d'être venus, il est excellent. Le thé nous est servi par un employé vêtu d'une robe bleue, la tête couronnée d'un chèche de la même couleur. Il est souriant et très stylé.

Au moment du départ, chaque convive vient nous saluer, certains espèrent que nous n'hésiterons pas à revenir... Qui sait ???

Nous quittons Ben Sergao, nous avons quelques courses à faire, nous allons à Marjane. Il n'y a pas trop de monde dans les allées, nous passons rapidement à la caisse, puis nous rentrons à la maison.

Albert monte se changer et va arroser le jardin. Pendant ce temps, je range nos achats. À mon tour, je vais me mettre à l'aise, je passe une gandoura et je redescends au salon. J'ai un peu sommeil, je m'allonge et je m'endors... Albert allume son ordi ; pour une fois, il n'a pas de coup de pompe après le repas...

Je vous souhaite de passer une agréable soirée et une bonne nuit.

Je vous dis à bientôt, Incha'llah !!!